Cette installation originale, composée de six oeuvres créées spécifiquement pour le lieu, se veut un hymne à la Nature, à la Création et plus généralement à la féminité, qui donne la vie.
Elle interroge avec l’humour caractéristique du KKF les rapports masculin – féminin. Elle rend aussi hommage au temps nécessaire à l’éclosion, tant végétale qu’artistique. Avec cette exposition présentée dans l’entrée et le hall du Windsor, les artistes ont souhaité proposer aux visiteurs et aux personnes séjournant à l’hôtel Windsor un voyage dans le voyage, un dépaysement supplémentaire invitant à l’imaginaire et à l’interprétation.
Le groupe Benjamin Fincher accompagnera en musique cet évènement artistique exceptionnel.
Présentation du connectif KKF/Keskon Fabrique
Le Connectif KKF/Keskon Fabrique fonde son travail sur le ramassage et le détournement de matériaux bruts, devenus inutiles, en vue de leur donner une seconde vie, et de changer le regard du spectateur sur ce qui l’entoure. Le geste créatif commence dans le regard de celui qui sait voir.
La rencontre avec la matière, née du hasard et de l’inspiration, guide les artistes du Connectif KKF qui naviguent entre l’art et le design. De la danse avec l’objet naît l’orientation d’une production entre ces deux champs de création, qui s’imbriquent et s’influencent, en questionnant la limite entre les disciplines. La matière, au coeur de la réalisation, conservée dans son aspect brut comme trace de l’histoire de l’objet, entre dans des compositions audacieuses et singulières qui en révèlent l’âme et l’esthétisme.
Le design du KKF se définit comme de l’ « Art Design », produisant des pièces uniques par définition. Les créations Art Design by KKF proposent des luminaires et du mobilier insolites, nés d’un assemblage d’objets atypiques, travaillés pour la force de leur matière, pour l’esthétisme de leurs formes et leur nouvelle utilité. La création artistique du Connectif KKF, issue des trouvailles de la rue, entre en lien direct avec son époque, tant dans la démarche que dans les objets trouvés, et répond au défi systématique de « partir de rien et construire ! ». C’est sur ce principe qu’ils travaillent leurs sculptures, installations, tout autant que leurs photographies, réalisées lors d’« apér’artistes », shootings performatifs de mises en scènes improvisées.
Le Connectif KKF conçoit ainsi des pièces et des univers atypiques, immédiats, revendiquant une proximité de lecture avec le public. Le changement de regard auquel les artistes invitent fait partie de leur démarche artistique : il induit une interaction avec le spectateur, qui entre ainsi directement dans la proposition artistique et révèle sa propre dimension créative.
L’originalité de cette approche humaine participative contribue à définir un nouveau rapport à l’art, simplifié et réintégré dans la vie.
Invitant à une aventure artistique et humaine, Keskon Fabrique se définit comme un « connectif », pour le travail « collectif » réalisé entre les deux artistes, David Galimant et Nicolas Pennaneac’h, et Marie Nicola, chargée de coordination et de projets, et par la volonté de renouveler le rapport à l’art en faisant naître un lien, une « connexion », entre l’art, les gens et le quotidien.
Le nom Keskon Fabrique vient lui-même de la rue, à la fois source d’inspiration et lieu d’investigation, avec les passants et habitants du quartier qui poussent la porte de l’atelier du 3 rue Molière (Nice nord) pour demander aux artistes « Mais qu’est-ce qu’ils fabriquent ? » !
Marie Nicola, membre du Connectif KKF / Keskon Fabrique.