Cet événement, ’’l’une des premières grandes exposition de l’artiste en France’’, permettra aux visiteurs de se faire une idée plus précise de l’intensité et de la complexité d’une aventure picturale d’une exceptionnelle ampleur, Paul Delvaux ayant peint à partir du début des années 1920 jusqu’aux années 1990.
Un univers pour plusieurs sujets
’’L’exposition occupe une grande partie de l’espace Cantini : près de 1000m2 où le public pourra découvrir une centaine d’œuvres, pour la plupart des peintures, mais aussi des œuvres graphiques’’. Organisé en six grandes sections, le parcours mettra en lumière quelques-uns des thèmes de prédilection de l’artiste : la femme, l’Antiquité, les relations intimes, les gares, les trains ou encore les squelettes. Avec originalité, Paul Delvaux rassemble au sein d’un même univers les différents sujets qui ont habité et animé son imaginaire.
De nombreuses toiles sont inspirées par le thème mythologique, comme Le retour d’Ulysse, peint en 1924 et achevé en 1925, qui fut l’une de ses premières œuvres introduisant la culture antique. L’antiquité occupe, dans l’oeuvre de Delvaux, une place fondamentale, notamment à travers les décors architecturaux, les drapés féminins ou encore les épisodes représentés.
Très tôt, il peint des femmes nues dans des lieux insolites, comme des zones urbaines, des gares, des rues.
Ses peintures dégagent souvent une atmosphère insolite, mystérieuse voire étrange et inquiétante, mais toujours empreinte d’onirisme et de poésie.
Au fil de l’exposition, le visiteur pourra découvrir les différentes périodes par lesquelles le peintre est passé ainsi que ses différentes techniques : huile sur toile, lithographie, encre de chine, crayons, fusain... Parmi les œuvres à découvrir : L’acropole (1966), L’annonciation (1955), Le dialogue (1974), Avanadé (1972) ou encore Les amies, où l’artiste fait son autoportrait, en arrière plan.