Parallèlement à la rétrospective Georges Braque au Grand Palais à Paris, le Centre d’art propose une exposition intitulée, Georges Braque, la magie de l’estampe, constituée de plus 250 estampes originales réalisées entre 1921 et 1963.
Cinquante ans après la disparition de l’artiste qui fut, avec Picasso, l’un des initiateurs du cubisme, l’exposition d’hiver du Centre d’art s’intéresse à sa relation avec la littérature, en présentant son travail d’illustrateur. L’exposition met en lumière les liens de l’artiste avec les membres de l’avant-garde littéraire du vingtième siècle : Guillaume Apollinaire, René Char, Francis Ponge, Jean Paulhan, Antoine Tudal, Pierre Reverdy, Marcel Jouhandeau, Saint-John Perse… Les textes surréalistes sont sublimés par l’expressivité de la technique de Georges Braque au cœur de l’oeuvre gravé où l’art de la lithographie et de l’eau-forte s’offrent dans la simplicité d’une sensibilité poétique.
L’exposition comprend également la célèbre série de seize gravures, eaux-fortes en noir, réalisées autour de la Théogonie d’Hésiode commandée par l’éditeur Vollard dès 1932.