Miryan Klein, cette célèbre plasticienne, autodidacte, en évolution constante, présente des œuvres originales de la période Néon et Fibre optique. Elle adore expérimenter de nouveaux matériaux, ici on pourra voir un triptyque de 3 couleurs avec fibre optique sur toile et plexiglas. On se souvient de Déjeuner sur l’herbe présenté par l’UMAM à Menton avec néon, pelouse synthétique plexi et voiture, de même que La Foule, silhouettes anonymes en aluminium. Miryan Klein éprouve un grand besoin de témoigner des absurdités de notre société, une œuvre à découvrir dans l’exposition représente les trois religions monothéistes. Une rétrospective de son travail se prépare, elle est suivie par de grandes galeries, belge, américaine, la galerie Heine de Strasbourg et par des collectionneurs.
Valérie Breuleux, peintre, photographe, formée à la Villa Arson, est une artiste à la création bien de son temps. Elle a réalisé de nombreuses expositions, obtenu le prix du Salon de Montrouge, le prix national monégasque des arts de l’Unesco, le prix de la peinture des artistes de l’AIAP 2017. Elle expose en Italie, à la biennale de Shanghai. Son travail intéresse les collectionneurs qui apprécient ses portraits étranges, photographie et peinture mêlées d’où se dégage une grande sensualité, une singularité très particulière avec un jeu de recherches identitaires.
Eric Clément-Demange propose une série d’arbres rouges avec un montage personnel. Il a étudié l’histoire et s’est spécialisé dans la construction de la mémoire militaire. Il ne sait comment il est venu à la photographie, ni au couteau qui travaille, lacère, coupe, déstructure, fragmente le support photographique pour ensuite l’enduire minutieusement d’encre rouge en final. Plus tard il a compris qu’il travaille là aussi sur la mémoire, sa trace, sa disparition. Et bien sûr nous ne serons pas
indifférents aux arbres qu’il va nous présenter.
Rita Saïtta, artiste autodidacte nous entraine avec un travail pictural et photographique, dans sa recherche introspective et personnelle, avec de belles transparences et une grande sensibilité. Elle travaille sur les vibrations et les émotions avec beaucoup de retenue et de poésie qu’elle transmet aux spectateurs, tout en les laissant à leur libre interprétation. Elle a participé à la biennale d’art contemporain de Beijing en 2017 et « The silk road and world’s civilizations » National Art Museum of China.