JULES–HENRI LENGRAND : INCANDESCENCES
Jules-Henri Lengrand a su goûter la lumière de Nice pour s’en servir de guide spirituel. Cette exposition présente plus de cinquante œuvres (huiles, gouaches, acryliques) qui abordent les sujets qui préoccupaient particulièrement l’artiste : la Genèse, l’Apocalypse, les animaux, les êtres en souffrance… Ses œuvres monumentales quant à elles, participent toutes à sa vocation d’enseignant : celui qui doit prodiguer un message à travers une iconographie.
Jules-Henri Lengrand, un des peintres officiels de la Ville de Nice
Ayant obtenu le 1er Grand Prix de Rome en gravure taille-douce en 1930, il est nommé professeur de dessin et de peinture à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Nice en 1934 où il demeure jusqu’en 1972. Il obtient un atelier de travail à la villa Paradiso à Nice.
A partir de 1937, il réalise une commande publique pour la Salle des Pas perdus de l’Hôtel de Ville de Nice qui décrit l’histoire du Comté de Nice en quatre grandes toiles présentées dans l’exposition au musée des Beaux-Arts : La victoire des Grecs sur les peuples ligures, à l’origine du nom de Nikaïa, La dédition au comte de Savoie en 1388, Bonaparte partant pour la Campagne d’Italie et La ville de Nice à la Belle Époque.
C’est le point de départ d’une prestigieuse carrière artistique à Nice avec diverses œuvres murales (Centre d’études Juridiques, Couvent des Dominicains, Centre de Protection Civile, façades et panneaux décoratifs en lave émaillée dans des écoles de la ville, vitraux de la Chapelle du couvent des Carmélites, vitraux de l’Eglise Saint Jean l’Evangéliste du boulevard Comte de Falicon, verrière de l’ossuaire de Caucade). Au-delà de ces programmes, Jules-Henri Lengrand a conçu dans d’autres villes en France des réalisations monumentales pour Vienne (1955), Digne (1958), Valenciennes (1962), Saint-Etienne-de-Tinée (1970), Saint-Paul-de-Vence (1984).