On dit d’une œuvre qu’elle est bien torchée pour exprimer sa perfection
Et Jean Mas a pris l’expression au pied de la lettre : il a créé 8 Torchons d’art avec lesquels il transforme en œuvres d’art tout ce qu’il essuie. « Je pense donc j’essuie » plaisante-t-il en parodiant Salvador Dalí qui disait, lorsqu’il était torché, « J’essuie un grand artiste ».
L’artiste niçois étendra ses toiles de lin, à la Galerie Ferrero, devant du beau linge, ses invités. Et ne mélangez pas ses torchons avec de vulgaires serviettes car ses Torchons d’art seront, pour la soirée seulement, proposés au prix de 850 euros pièces. Dès le lendemain ils passeront au prix de 1.500 euros. A n’en pas douter, ses torchons essuieront des critiques, mais aucunement une perte pour les collectionneurs.
Jean Mas exposera également des photographies de linges séchant aux fenêtres de la ville prises par lui durant le confinement : les ménagères exposent leur linge sans conscience que c’est une forme d’exposition d’art dans la rue. Jean Mas théorisera cet art urbain éphémère et perpétuellement renouvelé.