Oeuvres sur toile, carton, papier ou bien même sculpture, François Nasica vous invite à découvrir son univers au travers d’une soirée privée au sein d’un véritable patrimoine architectural !
En effet, l’agence leprince immobilier fut sélectionnée pour sa configuration, son architecture contemporaine et son histoire. La villa Carlonia fut bâtie en 1895 pour le compte de Paul Marguerite de La Charlonie, industriel et passionné de la Grèce antique (1844-1921). De nos jours, la villa abrite la Société des Lettres, Sciences et Arts des Alpes-Maritimes, fondée en 1861, ainsi que le Consulat général de Grèce et des entreprises.
L’exposition de l’artiste François Nasica promet d’être spectaculaire. Et pour cause, pour la première fois, une cinquantaine des oeuvres de l’artiste sont rassemblées et exposées en une seule et même soirée.
Né le 26 décembre 1964 à Nice, François Nasica se dote très tôt de la fibre artistique.
Dès l’enfance, il se laisse séduire par la musique dont notamment le jazz. De par une mère chanteuse qui l’amène souvent dans les ateliers de ses amis peintres, il découvre la frénésie de la peinture. Bien que montrant déjà des dons pour le dessin, il s’oriente dès l’âge de 7 ans vers la musique. Le piano deviendra son instrument de prédilection.
À 19 ans, le dessin et la peinture prennent une place importante dans sa vie. Tout d’abord autodidacte, en 1987 il rencontre le peintre niçois, Gilardi, avec lequel il étudie les arts graphiques durant 2 ans. Il se passionne pour l’art pariétal, l’art primitif et surtout les dessins d’enfant. Ces dessins représentent selon lui, le langage universel.
« Je ne peins pas pour embellir la vie mais pour la bousculer . » F.Nasica
Même si à cette époque, ses oeuvres restent encore dans un style classique, on y décèle déjà une approche très personnelle. De véritables oeuvres rythmées.
A 25 ans, il réalise sa première exposition à la galerie 11 de Saint-Paul de Vence.
Il se met à fréquenter les premiers squats d’artistes. C’est ainsi qu’il fait la connaissance d’autres peintres, de poètes ou bien même de musiciens. C’est à leur contact qu’il découvre une autre forme de peinture, la performance. Cette forme de peinture « en live » devant un public, le plus souvent durant des concerts, rejoint sa théorie que l’art appartient à tout le monde. L’art n’est pas sacré.
L’artiste découvre ainsi son style. Il réalise d’abord une esquisse de personnages à la bombe de toutes les couleurs, puis un soulignement à l’encre noire.
Une synthèse du street art, de la figuration libre des années 80 parsemée de références musicales.
Entre 1992 et 1996, il réalise une cinquantaine de performance « live » en public.
Principalement avec l’Association des artistes Libres du 26 Octobre, qu’il a créé en 1993 avec d’autres artistes plasticiens. Il participera également à plusieurs expositions. La plupart des oeuvres de ses premières années appartiennent à des collections privées.
En 1997, fréquentant de plus en plus de musiciens, il interrompt son activité de peintre pour retrouver la musique en tant que pianiste. Il se lance comme auteur compositeur interprète et va vivre dix années de concerts.
Il donne de nombreux concerts avec différents groupes de ska. Il signe un contrat chez Mercury/Universal avec le groupe Alerte à Skalibu et réalise un album personnel « Intérieur Nuit », dont un des titres, « Monsieur Chet » écrit en hommage au trompettiste Chet Baker obtient en 2003 le Prix Musique en Ligne de l’Adami.
« Il n’y a que l’indifférence qui tue un artiste » F.Nasica
Depuis 2005, uniquement plongé dans la discipline de l’atelier, il s’inscrit dans une ligne populaire qu’il ressent proche d’un art pariétal. Une lecture qui paraît simple mais qui s’enrichit quand le regard s’attarde au dédale de la toile. L’artiste a donc connu une longue exploration de l’art pictural, avec un grand détour par la musique, pour aboutir au travail d’aujourd’hui : un univers construit, coloré, chargé et faussement jovial.
L’artiste a à son actif plus d’une vingtaine de participation à des expositions. Dont certaines aux quatre coins du monde.
Dessins sur carton, peintures sur toile, sculptures, acrylique sur plâtre, collage ou bien street art, François Nasica est un véritable artiste accompli.
Rendez-vous le 27 juillet à Nice pour cette expo événement !