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Fin de cet événement Juin 2014 - Date du 1er mars 2014 au 2 juin 2014

Exposition Fernand Léger : Reconstruire le réel

Exposition Fernand Léger : "Reconstruire le réel" Du 1er Mars au 2 Juin 2014 Musée national Fernand Léger

Les clés, 1928
© Tate, London © Adagp, Paris 2014

Cette exposition, organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes et le musée des beaux-arts de Nantes, entend explorer les rapports de l’œuvre de Léger avec les préceptes d’un mouvement qui, à première vue, semblent lui être bien étrangers. L’exposition « Fernand Léger : reconstruire le réel » se propose de mettre en évidence les similitudes entre des mondes qui semblent très éloignés mais qui, étant contemporains, peuvent tout de même présenter certaines connivences.

Fernand Léger

Considéré comme un peintre « réaliste » en phase avec les éléments de la vie moderne, Fernand Léger propose, des années 20 à l’immédiat après Seconde Guerre mondiale, des associations d’objets déroutantes, jouant de ruptures d’échelle, de mises en espace d’objets flottants, de motifs biomorphiques. S’il reste fidèle au « réalisme de conception » qu’il définit comme celui de la ligne, de la forme et de la couleur, Léger semble aussi attentif aux recherches plastiques des Surréalistes. Un regard approfondi sur l’œuvre de Léger permet de dégager de grands axes qui semblent pouvoir être rapprochés de certains préceptes caractéristiques du surréalisme.

Les clés, 1928
© DR

Contrastes d’objets et perturbation des rapports d’échelle

Dans l’œuvre de Léger, les rapprochements contrastés de formes sont à la base même des recherches engagées par l’artiste mais la confrontation incongrue d’objets devient aussi une modalité courante. L’objet est définitivement libéré de toute contrainte et devient une entité à part entière.
Léger est fasciné par « l’art de la vitrine », cet assemblage insolite d’objets rendus libres du fait de leur décontextualisation.
Souvent intéressés par les sciences du vivant, de nombreux artistes ont, dans cette période, recours à un vocabulaire formel que l’on peut qualifier de biomorphisme.
Constituée de dessins austères en noir et blanc qui évoquent la technique de la gravure par leurs jeux d’ombre et de lumière, une étrange série graphique témoigne d’une recherche minutieuse du sujet. Choisis dans le périmètre quotidien de l’artiste, les objets appréhendés (veste, gants, lunettes, compas…) subissent une manière de métamorphose par agrandissement de leurs formes et par soustraction à leur univers habituel. Fruit d’une intense observation du réel, les dessins d’objet se font ainsi support de l’imaginaire et se dotent d’une puissance lyrique entièrement nouvelle.

Photo de Une : © DR

Artiste(s)

Fernand LÉGER

Né le 4 Février 1881 à Argentan, et, mort le 17 Août 1955 à Gif-sur-Yvette. En 1900, il part à Paris, pour faire une formation d’architecte qu’il ne finira jamais. Il lâchera ces études pour les pinceaux, et partage des ateliers. Il échoue à l’entrée des Beaux-Arts de Paris, et suit des cours (…)

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