Une trentaine d’oeuvres de Gilli exposées
Parmi elles, des oeuvres phares et des pièces majeures : Forêt d’arbres, Coulées - à mi-chemin entre peinture et sculpture - mais aussi Les parasols ou encore Stèle d’escargots, NPaysages… et bien d’autres. L’occasion de faire revivre l’école de Nice le temps de quelques semaines dans le cadre enchanteur du Château de Crémat. Véritable musée à ciel ouvert, celui-ci met un point d’honneur à mettre l’art en avant, et sous toutes ses formes.
Claude Gilli, artiste phare de l’École de Nice
Né à Nice en 1938 - et décédé en 2015 - Claude Gilli est issu d’une vieille famille niçoise. Artiste phare de l’École de Nice, il a notamment participé au développement du Pop Art français. Proche des artistes Albert Chubac, Martial Raysse, Ben mais aussi Arman, César, Farhi et Venet, Gilli réalise ses premiers travaux en 1961.
En1966 il obtient le prix Lefranc et participe à l’exposition « 12 supers réalistes » à Venise (galerie Del Leone) où il découvre les travaux des « pop » américains. En 1968 il travaille le plexiglas avant de réaliser une série de peintures « aux escargots ». Dans les années 1970 il s’installe à Paris et participe à de nombreuses expositions dont une dédiée à l’École de Nice au Centre Pompidou. Ses oeuvres ont régulièrement été exposées au Musée d’Art Moderne de Nice (MAMAC). La maladie dégénérative dont il est atteint l’oblige à se déplacer en fauteuil roulant. Il se met alors à développer un travail sur le fer découpé, réalisant des projets de pièces d’extérieur et des sculptures monumentales.