Les Autostoppeuses présentent "Abandon en Perspective", du 6 au 18 avril 2014.
Les Autostoppeuses prennent comme point de départ, Nice où elles vivent et travaillent. Elles commencent cette aventure avec Hélène et François Fincker à la maison abandonnée [villa Cameline]. La vieille villa niçoise privilégie la confiance, l’échange et le partage ; il était donc important pour les Autostoppeuses de débuter par ici, au 43, avenue Monplaisir. Ce stop donne lieu à l’exposition « Abandon en perspective » réalisée avec Laurence De Leersnyder, artiste et Céline Roussel, danseuse interprète.
Au rez-de-chaussée, le projet « Narcisse » regroupe des structures errantes en bois, en verre et en aluminium, redéfinissant le lieu investi. À l’étage, l’espace se fragmente en zones de condensations multiples. « Turbulence », « Surabondance » et « Résidus » décrivent les rapports toujours fragiles entre le dessin et la sculpture dans une esthétique fragmentaire. Le « Laboratoire » et « Consultation », espaces de documentation et de recherche, restituent le processus de travail et un questionnement sur les modalités d’exposition. « Interstice » héberge la performance chorégraphique de Céline Roussel, en écho au lieu et à l’exposition. Après le vernissage, la salle vide et silencieuse matérialise le pouvoir de l’imagination.
Les Autostoppeuses font ici l’expérience de l’« Abandon en perspective ». Elles construisent, à partir d’empreintes et de hasards maîtrisés, d’annotations et de souvenirs, une archéologie du futur.
Photo de Une : © DR