Cette démarche s’inscrit dans une politique plus globale en matière d’art urbain souhaitée par Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur sous l’impulsion de Robert Roux, Conseiller Municipal en charge de l’Art dans l’Espace Public. Il s’agit alors de solliciter des créateurs pour qu’ils introduisent, dans le paysage urbain, une présence artistique contemporaine à l’instar des œuvres inaugurées en 2017 au sein même du marché aux puces réalisées par OTOM, MR ONE TEAS, Patrick Moya, François Nasica, C215, STEW, ETNIK.
Avec cette série d’œuvres intitulée « Phoenix », Eric Garence entame une recherche d’un « sur-artiste ».
Un artiste qui sur le modèle du « sur-humain » de Nietzsche serait en mesure de surmonter et transfigurer ses propres créations et son ego.
Dans un premier geste, l’artiste détruit sa propre création que l’on pensait produit fini, l’affiche est ainsi déchirée pour redevenir matière première. Dans un second geste, l’artiste dépasse sa création initiale en la recomposant pour faire renaître une nouvelle création issue à la fois d’un processus maîtrisé et du fruit du hasard.
Ces créations sont autant de phœnix porteurs d’espoir pour l’artiste lui-même et le spectateur qui peut (re)découvrir les thèmes niçois et azuréens !
L’exposition sort du cadre habituel de la galerie, ici, les œuvres sont visibles de tout un chacun passant dans la rue.
L’exposition est maintenue jusqu’à ce que le temps fasse son œuvre…