Dactylographier, pour lequel Charlie Chine, double imaginaire de l’artiste, dactylographie pendant une heure plusieurs fois même phrase.
Sa vieille machine à écrire (dont les tintements de cloche annoncent la fin de chaque ligne) n’a plus d’encre, mais cela n’empêche pas que la forme de la lettre creuse son empreinte sur la feuille blanche rendant le texte "presque visible".
Tourner sans fin, de Tom Barbagli où une toupie sous cloche semble tourner indéfiniment.
Tracer des lignes.
Anne-Laure Wuillai retrace à la main les structures linéaires existantes dans les agendas, calendriers, cahiers d’école, plannings, etc., une manière de se reappropier l’orthogonalité imposée par les machines.
Mettre en boîte des eaux venues des cinq océans. Par ce geste, Anne-Laure Wuillai nous rappelle que Coco avait commandé au parfumeur Beaux un parfum artificiel composé d’ingrédients synthétiques ayant pour thème la mer. C’est ainsi que est né le célèbre Chanel no 5, un "parfum de femme à odeur de femme", choisi parmi plusieurs échantillons. C’est le numéro 5 qui a été choisi.
Marcher. En présentant l’attirail habituel du promeneur (chaussures et bâtons de marche, trousse de couleur) Agnès Grange Vitani joue avec l’image traditionnelle du peintre de paysage.
Peindre. En contrepoint de ces gestes, Jacqueline Gainon impose celui du peintre.
Deux grands portraits monochromes verts, aux traits vifs, projetés au premier plan provoquent une mise en abyme en posant leurs yeux sur le regardeur.
D’autres gestes sont à découvrir…