La Opiom Gallery présente Drifting, la dernière série inédite du photographe français Olivier Valsecchi. Depuis quelques années, il développe un travail mettant le corps au centre de ses recherches.
A la fois muse et médium, le corps prend tout son sens à travers l’objectif du photographe.
Révélé au grand public en 2010 par sa série Dust qui fut récompensée par le prix Hasselblad Masters deux ans plus tard, Valsecchi a depuis réalisé quatre séries selon une même trame narrative.
La nouvelle série Drifting revisite les figures de la peinture classique tels le nu allongé ou la nature morte hollandaise du XVIIe siècle. Dans un style à la fois baroque par sa tonalité et épuré dans la composition, les photographies dépouillent le nu de sa lascivité et le raniment par un mouvement faisan écho au sable s’écoulant de la clepsydre.
Drifting présente un jeu de paradoxes propre à Olivier Valsecchi, comme une médiation entre ses deux précédentes séries : le traitement pictural, tout en clair-obscur de Dust (2009), associé à l’architecture du corps poussée à l’extrême dans Klecksography (2012).
En donnant chair à la Vanité, Valsecchi s’affranchit de la multitude de motifs symboliques afin que le corps humain représente l’unique allégorie de la composition, une véritable traversée de l’histoire de l’art.