DES FAUVES EN PROVENCE DES PROVENCAUX FAUVES
Dans le tableau Etude pour les Trois Grâces, 1905 Manguin affirme son attachement à un naturalisme précis et jamais remis en cause par des spéculations esthétiques, même si avec son coloris vif et gai, il sait dépasser la stricte réalité chromatique.
Pour Marquet et Camoin, le fauvisme ne fut qu’une courte période. Dans les œuvres comme Le Port de Saint-Tropez du premier ou La Place aux herbes du second, toutes deux datées de 1905, on remarque que ni l’un ni l’autre ne rejette la conception traditionnelle de la réalité.
Mais s’il y a des fauves en Provence, il y a aussi des provençaux fauves qui complètent la vision que l’on peut avoir de ce mouvement. Le propos est de confronter aux œuvres fauves d’artistes venus dans le Midi, celles contemporaines de peintres de Provence.
Le Bar N... à Marseille de Lombard ou encore Les toits d’Allauch de Verdilhan pour ne citer que ces deux artistes, sont des œuvres qui, par leur puissance, montrent combien les recherches de ces artistes sont simultanées à celles des grands ténors du fauvisme. Seront présents dans cette exposition les œuvres de
: Manguin, Marquet, Camoin, Seyssaud, Lombard, Verdilhan, Chabaud.