Vers la fin des années 40, l’artiste, qui a fait le choix d’habiter la France, fait la connaissance d’Aimé Maeght dont la galerie parisienne dans le 8ème arrondissement bénéficie d’une grande notoriété. Calder apporte des mobiles de Roxbury au galeriste qui, séduit, lui propose d’exposer ses œuvres en juin 1950 juste après l’illustre Miró. Témoin de cet événement, Les Renforts toujours en bonne place à Saint-Paul dans les jardins de la Fondation. Suivra une première grande rétrospective en 1969.
L’amitié unit le collectionneur et l’artiste. Tandis que Calder crée et travaille à Tours, un livre voit le jour Fêtes édité par Maeght, co-signé par Calder qui réalise des eaux-fortes et Prévert qui écrit de beaux textes.
Avant d’admirer d’un œil nouveau sur le parvis Le Stabile mobile de l’illustre Calder, s’attarder intra-muros, dans la galerie du rez-de-chaussée où sont exposés des mobiles de format plus réduits, des dessins, gravures, lithographies originales, stabilos, sculptures et qui témoignent du foisonnement créatif de l’artiste.
Etage des expositions permanentes, trois autres pièces importantes invitent le spectateur à admirer encore la virtuosité d’un grand nom du monde de l’art dont Marcel Duchamp admirait la démarche semblable disait-il à « la sublimation d’un arbre dans le vent ».