A quelques minutes du levé du rideau, l’impatience et l’excitation se font ressentir dans toute la salle.
Petits et grands sont au rendez-vous, prêts à assister à ce grand classique de Marius Petipa joué pour la première fois en 1890 au théâtre Mariinsky de Saint Petersbourg.
Sur une musique envoûtante de l’orchestration de Tchaïkovski, les danseurs commencent leurs valses dans un prologue épatant. Chaque geste, chaque pas, chaque regard dégagent de la grâce. Tout est parfait, réglé au détail près. On sent une implication et un amour évident pour la danse chez chaque danseur.
Les soli, les pas de deux et les ensembles, reflètent un travail intense digne des plus beaux ballets russes.
Les fées, la Princesse Aurore, le Prince Florimund, et Carabosse incarnent leurs personnages avec douceur, naturel et prestesse. Leurs performances laissent ébahi un public aux quatre coins du monde.
Sans oublier le décor et les costumes qui - et c’est le cas de le dire - sortent tout droit d’un conte de fée où le bien triomphe du mal.
Pendant le troisième et dernier acte, le Chat Botté, le Petit Chaperon Rouge, La Belle et la Bête, Cendrillon et bien d’autres prennent possession du décor en hommage aux contes de Charles Perrault. On s’envole alors vers le rêve, nous remémorant joyeusement notre enfance.
C’est sur un final en apothéose évoquant le mariage de la Princesse Aurore et du Prince Florimund que prend fin le ballet.
Les applaudissements et les "bravi" retentissent alors dans le monde entier.