Après chaque page lue, on est plongé dans le noir et les acteurs se figent en attendant que la projection reprenne pendant qu’une petite musique répétitive se fait entendre. Puis la danseuse, son corps tatoué de mots ou de dessins, s’anime à nouveau, occupant toute la scène et la lecture reprend.
Mais peut-on appeler « lecture » cette parole désarticulée, disloquée, modulée bizzarement, ce déchiffrage de textes à la limite du lisible ?
Une difficulté double est imposé au spectateur, forcément décontenancé, pour comprendre ce qui est entendu et ce qu’on lit avec difficulté.