Note d’intention, par Blanca Li
« Ce spectacle a surgi de mon envie de travailler avec cette nouvelle danse, appelée Electro. La première fois que je l’ai vue, il ya quelques années, j’étais assise dans un jardin public lorsqu’un groupe de lycéens est arrivé et s’est mis à répéter cette danse que je ne connaissais pas. Il avait quelque chose de très frais, qui ne se rencontre que dans les premiers moments d’une danse qui n’est pas encore arrivée à maturité, dans la passion créatrice des interprètes qui inventent de nouveaux mouvements avec l’excitation de la liberté. Je savais à ce moment là que j’étais témoin des premiers balbutiements pleins des promesses d’un nouveau style de danse qui pourrait réunir des danseurs à travers le monde.
J’ai su immédiatement qu’un jour, j’aurais envie de créer une chorégraphie à partir de ce moment unique que j’avais vécu. J’adore être témoin de la naissance d’un nouveau style ...
J’ai donc réuni un groupe de huit danseurs électro, la plupart originaires du Val-de-Marne, où l’électro a fait naître ses premières manifestations (à Pondorly, Rungis). A ma connaissance, « Elektro Kif » sera une première expérience d’un spectacle théâtral centré sur la danse électro ».
Mise en scène, chorégraphie : Blanca LI
Danseurs : Khaled ABDULAHI, Jerome FIDELIN, Mamadou BATHILY, Romain GUILLERMIC,
Roger BEPET, ismaela NDIAYE, Adrien LARRAZET, Lenny LOUVES
Musique originale : Tao GUTIERREZ
Création lumières : Jacques CHÂTELET
Assistante chorégraphie : Pascale Peladan
Costumes : Françoise YAPO
Régie générale et lumière : Mathieu Roy / Régie plateau : Stéphane Loizeau
Durée : 1h10
Spectacle tout public
LA PRESSE EN PARLE
Les Echos (24 janvier) : « Suresnes cités danse réussit à l’Espagnole délurée Blanca Li : c’est ici qu’elle avait créé « Macadam Macadam », l’une des plus belles réussites mixant hip-hop et contemporain. La force de Li, c’est de savoir humer l’air du temps... et de la rue (…) Bien vite, les huit garçons au look parfait et coloré prennent possession de l’espace : ici, pas d’acrobaties ou de travail au sol, l’important réside dans la gestuelle des bras qui ne s’arrêtent jamais. En une série de séquences vives, Blanca Li raconte une journée particulière, du cours de mathématiques au match de basket. En passant par un déjeuner drôlissime à la cantine (…) Un instantané de vitalité ». (Philippe Noisette).
A Nous Paris (Hebdo – 17/23 janvier 2011) : « La tecktonik est morte... Vive l’électro-dance ! (…) Un exaltant passage vers l’inconnu que la chorégraphe espagnole établie en France depuis 1992 revisite comme une révolution de l’instinct. Sa nouvelle pièce baptisée "Electro Kif" s’inscrit comme le point de départ d’une prise de pouvoir sensorielle et physique (…) Livrant un dialogue surréaliste entre la musique electro et la danse, "Electro Kif" intègre dans une même dynamique ballets corporels et abstraction sonore, mouvements furtifs et ivresse des émotions, jouissance de l’instant et gymnastique de l’esprit (…) L’histrionne Blanca nous raconte notre époque, entre miroir aux alouettes et rêverie hédoniste dont les vrais trésors ne se révèlent qu’avec le temps... ».
(LE). France Info (« Ecouter, voir, sortir », 10/01/2011) : « Entre cours de maths, récré, cantine, match de basket, et jeux vidéo, Electro Kif est un pur moment de bonheur, superbement mis en scène avec des interprètes acrobates qui emmènent le public dans une performance novatrice dans un théâtre ». (chronique de Claire Baudéan).
Pole Nord Evenements (Lic 3-1064836 / 3-1063230) et Sud Concerts présentent ce spectacle