La fascination qu’a exercée l’Empereur sur le cinéma depuis plus d’un siècle n’a jamais cessé. À partir de quelques extraits sélectionnés parmi le millier de films recensés, cette présentation permettra de montrer les sentiments inspirés par l’Empereur sur grand écran, entre dévotion et répulsion. Car le Septième Art, avec des distributions surprenantes (de Charles Vanel à Philippe Torreton, en passant par Pierre Mondy, Marlon Brando ou Raymond Pellegrin) et sous la direction de metteurs en scène très divers (Gance, Ford, Guitry, Vidor, Scott, Chahine, de Caunes...), a offert à chaque époque "son" Napoléon .
Historien et journaliste, David Chanteranne est notamment rédacteur en chef de la "Revue du Souvenir Napoléonien" et des magazines "Napoléon 1er" et "Napoléon III". Auteur de nombreux ouvrages, il a récemment publié "L’insulaire. Les neuf vies de Napoléon" (Éditions du Cerf, 2015).
Cette conférence s’inscrit dans un cycle programmé en collaboration avec la délégation niçoise du Souvenir Napoléonien mettant en valeur les collections permanentes du musée Masséna et plus particulièrement le fonds napoléonien.
En effet, le projet scientifique et culturel du musée Masséna est fondé sur l’histoire locale. Dans ce contexte, la première salle du musée est consacrée au maréchal d’Empire André Masséna, compagnon d’armes de Napoléon Bonaparte et grand-père du donateur de la Villa et de son contenu. On y présente aussi le « Masséna » soldat de la Révolution, enfant chéri de la victoire, et aussi enfant de Nice.
La section consacrée à la Révolution et l’Empire (1793-1814) met en lumière les collections à proprement parler napoléoniennes du musée, concernant entre autres Napoléon Bonaparte et Joséphine. Cet ensemble, modeste en quantité, est d’une qualité extrême : masque mortuaire de Napoléon, portrait de Joséphine par le baron Gros, diadème et traîne de l’Impératrice.
