Cette opération complète les nombreuses initiatives mises à place par le la Ville de Cannes et du réseau des médiathèques pour favoriser l’accès à l’art comme l’accueil en résidence d’artistes ou l’organisation régulière de rendez-vous autour de l’écriture et du livre.
Toute l’année, des rencontres sont organisées à la médiathèque Noailles
La Mairie de Cannes accueille régulièrement des auteurs lors de rencontres dédicace, en complément des temps forts annuels comme les Rencontres Littéraires de Cannes en novembre. Ces rendez-vous favorisent les échanges avec des auteurs et l’accès de tous à l’art et à la culture.
Dans ce cadre, la municipalité, en partenariat avec la librairie Autour d’un livre, accueille à la médiathèque Noailles l’auteur Boualem Sansal pour la parution de son livre Vivre. Dans cet ouvrage, il met en scène Paolo, un professeur de mathématiques, qui fait partie des Appelés, un groupe
d’humains choisis par une puissance mystérieuse pour recevoir et diffuser un message simple et terrible : dans 780 jours la présence des hommes sur la Terre prendra fin. Une minorité d’élus sera alors sauvée et conduite en lieu sûr, sur une autre planète.
Un moment d’échange et une séance de dédicaces sont prévus.
Bio express
Né en 1949, Boualem Sansal est un écrivain et essayiste algérien. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur à l’École Polytechnique d’Alger, il soutient une thèse de doctorat en économie, puis devient enseignant, consultant, chef d’entreprise et haut fonctionnaire au ministère de l’Industrie algérien. C’est aussi un infatigable défenseur de la paix et du rapprochement entre les peuples notamment entre Israël et le monde arabe. Il se lance dans l’aventure littéraire à l’âge de 50 ans en publiant Le Serment des Barbares (Gallimard, 1999), lauréat du Prix du Premier roman. S’ensuit une oeuvre prolifique, alternant de nombreux romans et essais au fort retentissement, sur les deux rives de la Méditerranée et bien au-delà.
Il est le lauréat de plusieurs prix littéraires dont le grand prix du roman de l’Académie française 2015 pour son roman 2084 : la fin du monde, Ed. Gallimard.
Dans nombre de ces ouvrages, dont Poste restante, Alger, Dis-moi le Paradis, La village de l’Allemand ou encore Harraga (« Brûleur de route », expression qui désigné les émigrés algériens), il utilise sa voix
prophétique, à la fois singulière et universelle, pour défendre les causes qui lui sont chères.