Un programme que Gilbert Bezzina soucieux du confort des auditeurs, présentera cet hiver dans des chapelles chauffées*, et au retour du printemps dans leur cadre naturel, les églises baroques du vieux Nice …
Un programme qui se distingue avec l’invitation du musicologue Gilles Cantagrel pour une conférence sur Bach, père et fils, et celles de brillants solistes.
Comme cette étoile montante, la soprano Francesca Aspromonte, dont c’est la première apparition à Nice et qui se charge du lancement de la saison les 14 octobre et 16 octobre.
Ou le ténor John Elwess le mois suivant, dans programme déjà tout ficelé autour de Shakespeare (le 18 novembre) pour se muer en conférencier le 15 novembre (à 17 heures à Louis Nucéra).
Corelli en décembre, la famille Lully, Purcell et Muffat en janvier.
En février le flûtiste de renommée internationale Stefano Bagliano dans une soirée de concertos pour flûte à bec, le 3. Purcell en mars.
L’ancienne élève de Gilbert Bezzina, l’excellente flûtiste Amélie Michel, en avril (28) dans des suites et concertos de Jean-Sébastien et Carl Philipp Bach.
Clôture en mai, deux dates les 19 et 21, avec la soprano Emmanuelle Negri, une amie de quinze ans, dans des extraits de cantates de Bach et de Buxtehude.
Quatre longs métrages projetés au Mercury pour 5 euros seulement complètent ce programme de concerts et de conférences : le magnifique film de Paolo Sorrentino La grande bellezza, et aussi La Mort de Louis XV d’Albert serra, Pride and Préjudice de Joe Wight, Chronique d’Anna Magdalena Bach de Jean-Marie Straub et Danielle Huillet.
On observera pour conclure que si Bach disposait d’autant de solistes qu’il le souhaitait pour une seule cantate, Gilbert Bezzina lui regrette de devoir se limiter à des formes allégées pour des raisons prosaïquement financières, et d’engager seulement quatre solistes sur toute la saison...
Mais ses efforts pour faire accepter une rallonge supplémentaire restent vains…
*Chapelle du saint Suaire, Chapelle Anglicane, et chapelle Saint Roch