Réalisé dans l’antre multimédia qu’occupe Shaka Ponk au cœur de Paris, "The White Pixel Ape" est l’album le plus élaboré du groupe dont les ingrédients - claviers qui hypnotisent, guitares qui laminent, section rythmique qui perfore- sont les mêmes lui ayant permis de se forger l’une des identités sonores parmi les plus fortes de ces dix dernières années.
On y retrouve sur Scarify ce funk metal dont ils ont le secret et sur "Blacklisted" ce rock « à burnes » qui va rassurer la frange la plus extrême de leur public. Pour autant leur vocabulaire a su s’augmenter de nouvelles expressions comme le prouve "Heal Me Kill Me", première ballade de leur carrière, agrémentée du délicat habillage d’une section de cordes. Autre signe d’évolution, la parité du chant entre Frah et Samaha, celle-ci imprimant plus que jamais sa sensualité féline, notamment sur le premier single "Wanna Get Free".