Des ensembles et des musiciens qui n’engendrent pas la mélancolie dans les genres qui embrassent le funk, la soul, le jazz pur, et dont les leaders d’ensemble en trompette et piano sont autant des vedettes de premier ordre que des personnalités attachantes.
Ce vendredi, l’explosif « Bluefonque » inaugure le festival.
Une formation saxo, basse, batterie et chant pleine de spontanéité, qui distille une musique pleine de joie communicative et des impros inspirées.
Le lendemain, James Andrew. Son surnom « Satchmo du Ghetto » en impose. Il était l’ami du très regretté Allen Toussaint, tuteur de Trombone Shorty, et vient tout droit de la Nouvelle Orléans. Un vrai de vrai, qui joue autant qu’il chante. Sa trompette est chaleureuse et sa personnalité amusante. Son ami, Fat Domino, vient comme on dit là-bas de « replier son ombrelle ». Il lui rend un vibrant hommage.
Le troisième et dernier soir est réservé aux standards du jazz pianistique avec ce qu’on appelle une pointure : Jean-Pierre Como en quartet, présentant « Infinité » son petit dernier, avec de jeunes musiciens français. A ses côtés, on trouvera l’expressif saxophoniste Christophe Panzani, le poétique contrebassiste Bruno Schorp et l’oiseau rare, le batteur Rémi Vignolo.