Jinhee résiste, car elle sait que la promesse d’une vie toute neuve la séparera à jamais de ceux qu’elle aime.Séoul, 1975. Jinhee a 9 ans. Son père la place dans un orphelinat tenu par des Soeurs catholiques. Commence alors l’épreuve de la séparation et la longue attente d’une nouvelle famille. Au fil des saisons, les départs des enfants adoptées laissent entrevoir une part du rêve, mais brisent aussi les amitiés à peine nées. Jinhee résiste, car elle sait que la promesse d’une vie toute neuve la séparera à jamais de ceux qu’elle aime.
UNE VIE TOUTE NEUVE de Ounie Lecomte Sud-Coréen - 2008 - 1h32

"Ounie Lecomte ne montre pas l’adulte, elle filme un état d’âme, un sentiment d’exaltation enfantine. Elle va procéder ainsi jusqu’à la fin. S’attacher avec une infinie pudeur à figurer ce que ressent Jinhee de l’intérieur, rester à sa hauteur. L’épreuve de l’adoption est ici retracée du point de vue de l’enfant. Ounie Lecomte peint le réel, mais à la lumière des réactions émotionnelles de son héroïne. Son film est scandé par l’amitié que Jinhee noue avec Sookhee, ferment d’un autre déchirement, par son apprentissage de la vie collective, de l’insoumission au fatalisme, et trouve une grâce, une poésie discrète, dans le traitement d’événements qui renvoient sans cesse à sa douleur métaphysique. " (Le Monde)
" Ounie Lecomte, actrice, costumière et cinéaste, s’est inspirée de sa propre jeunesse. Elle dessine avec délicatesse le quotidien d’une communauté d’enfants perdues, encadrées par des adultes ni meilleurs ni pires que les autres. Evitant la noirceur comme la mièvrerie, le film égrène les jours et les nuits, les repas et les corvées, les rires et les douleurs. L’endroit est un sas mélancolique, une parenthèse entre deux vies : celle d’avant, oblitérée, condamnée à l’oubli, et une autre, plus ou moins promise, reflétée par ces couples d’adoptants occidentaux, qui viennent de temps en temps." (Télérama)
"Basée sur sa propre expérience de la vie, la réalisatrice franco-coréenne Ounie Lecomte signe, à 43 ans, un premier film sensible et maîtrisé sur le thème de l’adoption. Tout y est juste et vivant, surtout les séquences vues par les yeux de la petite héroïne, impeccablement interprétée par Kim Saeron." (Figaroscope)
"La facture du film est classique mais au meilleur sens du terme : précis et explicite, plus grave que véritablement triste." (Libération)
– Présentation du film et animation du débat : Philippe Serve.
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