T.J. va tenter de réconcilier les deux communautés en étant entraîné par une jeune artiste syrienne, Yara (Ebla Mari),. Ils se sont connus grâce à une histoire d’appareil photo à réparer et par des goûts communs de la photographie que tous deux aiment.
Ensemble, ils vont essayer de redonner du dynamisme et de la joie dans cette bourgade qui en manque tant. Pour cela, ils décident d’organiser, dans une arrière-salle du pub, une cantine pour les plus démunis, sans prendre en compte leurs origines.
Et ça marche ! Les anciens de la ville et les nouveaux venus vont enfin s’amadouer et s’apprécier peu à peu...
Cette fois, un film de Ken Loach se termine bien, contrairement à deux autres films tournés dans la même région (« Moi, Daniel Blake » en 2016 et « Sorry we missed you » en 2019).
Avec son scénariste et complice habituel, Paul Laverty, Ken Loach a choisi des dialogues argotiques en diable qui parviennent à transmettre un message de solidarité et de bienveillance vis-à-vis de l’autre quel qu’il soit et d’aller au-delà des messages d’une propagande de la haine.
Dans cette tragédie sociale des plus touchantes, tout se terminera avec une émouvante solidarité collective où toutes les générations font preuve de générosité et de capacité d’accueil, à l’encontre du discours politique de tous les partis de droite et de leur propagande officielle. Depuis « Pas de larmes pour Joy », en 1967, Ken Loach a toujours réalisé un cinéma engagé. Ses sujets sont toujours choisis en fonction des messages à transmettre.
Bien sûr, comme d’habitude Ken Loach dira que c’est son dernier film, jusqu’à ce qu’il ait un nouveau cri à hurler ! Le Vieux Chêne, c’est sans doute Ken Loach lui-même : il reste immuable ! Dernier film ou pas ...
Caroline Boudet-Lefort