Nous sommes en 1969, l’homme a marché sur la lune et la course à l’espace bat son plein entre Russes et Américains. L’estimé Docteur Jones (Harrison Ford), professeur d’archéologie, semble sur le point de prendre sa retraite et de vivre enfin des jours paisibles.
Mais, tout va basculer avec la venue inattendue de sa filleule (la jolie Britannique Phoebe Waller-Bridge) qui est à la recherche du cadran d’Archimède, une relique aux super pouvoirs. Indiana Jones reprend donc son célèbre chapeau - toujours impeccable - et son fouet !
Dès lors, les scènes d’action s’enchaînent et on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de la saga !
Mais le temps passe et Harrison Ford est maintenant octogénaire. Il n’est pas rouillé pour autant et ose s’aventurer pour des cavalcades sur un cheval au galop dans les sous-sols du métro new-yorkais ou affronter une poursuite rocambolesque en tuk-tuk dans les rues de Tanger !
Les nazis, valeur sûre du mal absolu, sont de nouveau sur le coup et Mads Mikkelsen joue à la perfection le super nazi méchant à souhait.
James Mangold remplace Steven Spielberg (occupé à d’autres réalisations) pour ces aventures évidemment tordues et démentes, où humour et rythme sont au menu. Un film pour fans, mais aussi pour les autres, tous ceux qui veulent un moment de détente avec l’essence même d’un cinéma populaire ambitieux.
Ce dernier opus de cette série de cinq films aux divers réalisateurs a donc été projeté (hors compétition) en avant-première mondiale au récent Festival de Cannes où une Palme d’Honneur a été remise à Harrison Ford pour l’ensemble de sa carrière (qui est avant tout représentée par son personnage d’Indiana Jones).
Depuis 1981, chaque film d’Indiana Jones va de succès en succès et rapporte des millions de dollars. Il semblerait pourtant que ce soit sa dernière aventure. Donc, à voir absolument, surtout si on aime le genre BD !
Caroline Boudet-Lefort