On aurait voulu l’aimer nous aussi, cependant les images sont si belles et de telle magnifique qualité, qu’on pense aussitôt à des images publicitaires. Ce sont des clichés (dans tous les sens du mot) et le spectateur n’a que le plaisir de regarder. Sans nulle émotion, ou si peu !
« Parthenope » permet à Paolo Sorrentino d’explorer le pouvoir de la beauté
Alors que cette splendide femme voudrait être considérée pour autre chose que son physique, aussi est-elle, en plus, une brillante étudiante en anthropologie.
Au cours de plusieurs décennies, Celeste Dalla Porta interprète splendidement cette femme qui voudrait comprendre le pouvoir de son charme. Et, c’est Stefania Sandrelli qui prolonge le personnage lorsqu’elle est plus âgée.
Ce n’est donc pas la misère de Naples, que l’on voit habituellement représentée, que montre ce film, mais la splendeur de la ville avec son soleil lumineux et son ciel bleu ! Et « Parthénope » transcende la simple contemplation esthétique, en racontant la vie de cette si belle femme dans des lieux magnifiques.
Cependant, à voir ce film, comment ne pas penser qu’il semble que Paolo Sorrentino soit passé à côté de #MeToo, sans rien y comprendre !
Caroline Boudet-Lefort