Michel Gondry, qui est également vidéaste et musicien, a esquissé en sept longs métrages, quelques courts et soixante-dix clips musicaux une œuvre profondément originale, teintée d’onirisme et d’utopie. Artisan virtuose, il réinvente sans cesse, en moderne Méliès, tout l’éventail d’effets et d’enchantements du cinéma.

Son premier long métrage, Human Nature est sélectionné en 2001 au Festival de Cannes. Il revient en 2008 avec le triptyque Tokyo ! au Certain Regard, et présente en 2009 hors compétition le portrait documentaire L’épine dans le cœur.
Oscar du meilleur scénario en 2004, Eternal Sunshine of the Spotless Mind fut suivi en 2006 de La Science des rêves, puis de Be Kind, Rewind (Soyez sympas, rembobinez) en 2008. The Green Hornet (Le Frelon vert), sur les écrans français depuis janvier 2011, est à ce jour son plus grand succès en salles.
Michel Gondry vient d’ouvrir au Centre Pompidou à Paris, dans le cadre du Nouveau Festival, son « Usine de films amateurs », tout à la fois studio de création et atelier de bricolage, où chacun peut réaliser un film court en trois heures.
Cet illusionniste surdoué, à l’imaginaire généreux, décernera avec son équipe les trois prix de la Cinéfondation le vendredi 20 mai avant de remettre la Palme d’Or du court métrage au cours de la cérémonie du Palmarès le 22 mai 2011.