« Fatal », le film de et avec Michael Youn...
Michael Youn se projette derrière la caméra et vit sa première expérience de réalisateur, représentant à ses yeux un réel défi. « J’avais envie de raconter une histoire, d’avoir un réel sens des responsabilités et je crois avoir aujourd’hui trouvé mon véritable métier », a-t-il confié hier devant les journalistes réunis à l’Hôtel Beau Rivage. Incarnant le rôle d’un rappeur bling bling qui a envie d’épater la galerie, il n’hésite pas à mettre en évidence le côté moralisateur du film : « Il est nuancé et pas juste transgressif et satirique comme on pourrait le penser. On peut parler d’humanité, d’âme et aussi de l’amour d’un fils pour ses parents ». Régler des comptes ? « Non mais je dirais qu’il y a des parallèles évidents avec ma vie ». Pour lui, il ne s’agit pas d’un film autobiographique mais il en reconnaît à certains moments des « passerelles ». Il ajoute : « Fatal Bazooka me permet d’assouvir un de mes fantasmes » !
Fatal Bazooka : mais où va-t-il chercher l’inspiration et par qui est-il inspiré ?
C’est très spontanément qu’il nous répond : « Fatal n’est inspiré par personne ou peut-être un petit peu par les américains. Le rappeur du film n’est pas le même que celui que vous avez vu pu découvrir dans l’album ». Selon lui, il ne serait rappeur que par la forme et cela constituerait un simple prétexte. L’idée va beaucoup plus loin : « je voulais faire de Fatal Bazooka plus qu’un rappeur : une star, idole des jeunes ! ».
Un film destiné à un public particulier ?
Différents degrés de lecture, des références, des clins d’oeil mais pas de public spécialement visé : « c’est un film qui s’adresse à tout ceux qui ont envie de se marrer ! », déclare-t-il.
Et le public du Morning Live dans tout ça : pensez-vous qu’il constitue la majorité ?
Il répond : « Avec un budget investi de 14 millions d’euros, cela viendrait à mal pour le succès du film ».
Pourquoi avoir choisi de mettre votre compagne dans le film ? Ressentez-vous le besoin d’être en famille ?
Il nous explique sans hésitation que la collaboration n’a pas toujours été simple. Sa femme ajoute : « on se dispute encore à propos du travail quand on est à la maison ». Il affirme avoir besoin d’être entouré de personnes proches durant les tournages : « je me débrouillerai toujours pour avoir un ami à mes côtés ».