En septembre 1977, la plus célèbre cantatrice du XXe siècle, ayant perdu ses facultés vocales et vivant recluse dans son appartement à Paris, se remémore sa carrière. Son majordome, maitre d’hôtel, chauffeur (Pierfrancesco Favino) et sa femme de chambre (Alba Rohrwacher) sont les seules présences autour d’elle. Et parfois un médecin (Vincent Macaigne), car sa santé faiblit.
On voit La Callas déambuler dans les beaux quartiers de Paris : le Trocadéro, la Concorde, la Place Vendôme, le XVIe, … magnifiquement photographiés. On la voit dans sa relation qui se délite avec Onasis, ou est-ce seulement des souvenirs… Et une rencontre fugitive avec sa sœur pour parler de leur mère et de la Grèce où était née Maria.
Mais en fait, la Callas a alors une vie très solitaire et passe son temps à tyranniser ses employés en faisant sans cesse changer de place son immense piano à queue. Ils deviennent son unique public et elle sollicite leur avis sur sa voix dont elle cherche à retrouver l’ampleur. Alors qu’il fut un temps où elle faisait déplacer des foules - comme on le voit dans ses souvenirs -. Maintenant, la plus grande chanteuse d’opéra du monde n’a plus personne autour d’elle.
En compétition à la dernière Mostra de Venise, le film, très critiqué, est loin d’avoir fait l’unanimité, mais cependant Angelina Jolie a été fortement applaudie et acclamée
Sa prestation est parfaite pour incarner cette femme solitaire et malheureuse en amour ! Quel que soit l’avis que l’on a sur ce film, le spectateur peut toujours se laisser envoûter par la voix de la célèbre Maria Callas !
Caroline Boudet-Lefort