Au début du XXe siècle, la découverte de l’un des gisements de pétrole les plus abondants du territoire nord-américain, a apporté la fortune au peuple Osage. Du jour au lendemain, il est ainsi devenu l’un des plus riches du monde. On voit leurs belles maisons, leurs luxueuses fourrures, leurs imposants terrains de sport, et surtout leurs immenses étendues de puits de pétrole à perte de vue...
La richesse de ces Amérindiens attire aussitôt la convoitise de Blancs guère scrupuleux, qui intriguent, soutirent et volent autant d’argent Osage que possible, avant de recourir au meurtre.
Après quelques chants et cérémonies d’indigènes Osages, le film commence par le retour de la guerre d’Ernest (Leonardo DiCaprio) chez son oncle (Robert De Niro) qui va très vite voir comment il pourra utiliser ce naïf qui, lui, ne repère pas la manipulation que ce notable, apprécié de tous et aux allures « bon enfant », va pouvoir exercer sur lui.
Son oncle lui dit tranquillement : « La solution quand il y a le moindre problème : on élimine, on tue ! ». Alors évidemment, dans ce film, il y a beaucoup de coups de feu !
Très vite, Ernest fait la connaissance d’une belle Osage (Lily Gladstone) qu’il va épouser. Leur amour réciproque est sincère. Mais, dans la famille de sa femme, les meurtres s’accumulent peu à peu... et elle-même est bien malade. Cet oncle va manipuler Ernest tant et plus, alors que lui conserve sa naïveté jusqu’au bout.
La progression du récit va ainsi donner à voir combien l’appât du gain peut entraîner à aller trop loin...
Dans cette épopée à grand spectacle d’une série d’assassinats sordides, tous les interprètes sont excellents : évidemment les deux stars, mais signalons que Lily Gladstone est géniale avec une douceur dans le regard en toute circonstance. Et tous les rôles secondaires sont parfaits ! Ainsi que les collaborations techniques (décors, costumes, musique,...) également tout aussi exceptionnelles.
On reste sans cesse captivés sans ressentir comme longue la durée du film.
Caroline Boudet-Lefort