Ici, pas de Palme d’or ni d’Oscar, mais bien un Ours d’or. Ce dernier qui avait été remporté l’année dernière par le film « César doit mourir » des frères Taviani.
La France à Berlin
Deux des trois films Français ont déjà été présentés. « Camille Claudel 1915 » de Bruno Dumont a été accueilli à guichet fermé tout comme « La Religieuse » de Guillaume Nicloux, qui marque pour le moment la jolie surprise du festival.
On pouvait s’attendre à un énième remake, mais le public a fini la séance debout, le film a reçu une véritable ovation.
On peut y voir de très belles images et nous découvrons une Louise Bourgoin moniale, absolument sublime, aux côtés de Isabelle Huppert et Pauline Etienne.
Le troisième, « Elle s’en va », d’Emmanuelle Bercot avec Catherine Deneuve n’a pas encore été joué, mais la séance est d’ores et déjà complète.
Une grande place aux courts-métrages
Cette année, les courts-métrages sont à l’honneur, puisque la majorité des réalisateurs sont présents, pour le plus grand plaisir des spectateurs. Les thèmes abordés nous emportent vers des films qu’on ne voit pas partout et marquent une certaine originalité.
En piste pour l’Ours d’or !
Pour le moment, le favori, serait « Side effects » de Steven Soderbergh.
Le trailer nous donne l’eau à la bouche, la séance est complète et le film est très attendu par le public. Cependant la projection presse a déjà eu lieu et les journalistes sortis conquis, n’ont fait que confirmer l’engouement présent autour de ce thriller.
Un festival accessible à tous !
La Berlinale est rythmée d’une ambiance détendue et accessible. Les séances sont à 8€ pour tous, ce qui signifie que l’on croise aussi bien des réalisateurs que des acteurs au milieu d’un public varié.
Une atmosphère différente du Festival de Cannes, puisque là-bas, le public est plus trié et choisi. Ici, chacun réagit et s’exprime comme il le sent et dans la salle, quand le film ne plait pas, c’est sans retenue !