CLINT EASTWOOD, REALISATEUR (1ère partie)
« Le dernier grand classique américain » (Michel Ciment)
Légende vivante du cinéma américain, Clint Eastwood s’est forgé au fil des ans une carrière exemplaire de réalisateur avec des films profondément humains.
« Clint Eastwood-cinéaste excelle dans l’art de la décomposition, ses paraboles véristes sont teintées d’une infinie mélancolie et les rôles qu’il se donne vieillissent à son rythme. Héritier des meilleures figures du cinéma de genre, il hante, tel un fantôme, un monde où la toute puissance du mal ne parvient jamais à tarir la source de l’utopie. Ses thématiques récurrentes et le réalisme lyrique de son style font de lui un passeur essentiel entre les grands maîtres fondateurs (Ford, Hawks, Walsh) et le meilleur du cinéma moderne. » (Noel Simsolo, Les Cahiers du Cinéma)
Révélé par Sergio Leone dans la trilogie du dollar, Clint Eastwood passe derrière la caméra en 1971 avec Un frisson dans la nuit, un mélodrame hitchcockien. Dès son second film, il retrouve un univers qu’il connaît bien, le western, et réalise trois chefs d’œuvre du genre : L’Homme des hautes plaines, Josey Wales hors-la-loi, magnifique parcours initiatique d’un personnage qui atteint la sagesse et Pale Rider. Sa filmographie alterne les sujets grands publics avec des œuvres plus intimes comme Breezy ou Honkytonk Man, un film bouleversant où on retrouve Eastwood aux côtés de son fils Kyle. Autre genre de prédilection du réalisateur, le film policier dont il est la plupart du temps le héros marginal et solitaire : La Sanction, L’Epreuve de force, Firefox, l’arme absolue, Les Pleins pouvoirs.
En 2006, il réalise l’ambitieux diptyque Mémoires de nos pères et Lettres d’Iwo Jima, qui relate, à travers le point de vue américain puis japonais, la bataille d’Iwo Jima, l’une des plus sanglantes de la Seconde Guerre Mondiale. Son dernier film, Invictus, rend hommage à Nelson Mandela interprété de façon magistrale par Morgan Freeman.
LE CINE CLUB DE JEAN DOUCHET – LES INCONTOURNABLES
Entrée libre sur présentation de la carte d’abonné
Rendez-vous incontournable des cinéphiles qui sont de plus en plus nombreux à assister à l’analyse magistrale d’un classique du 7ème art par Jean Douchet.
Mercredi 19 janvier à 19h30 – Collateral de Michael Mann, un thriller crépusculaire et efficace interprété par Tom Cruise et Jamie Fox.
Mercredi 2 février à 19h30 – Mystic River de Clint Eastwood, un des films les plus sombre du réalisateur avec Sean Penn et Tim Robbins, qui ont reçu chacun l’Oscar pour leur extraordinaire composition.
GRETA GARBO
« Greta Garbo... fut la fondatrice d’un ordre religieux appelé cinéma. » (Federico Fellini)
Icône incontournable du cinéma, celle qu’on surnommait la « Divine » a marqué Hollywood de sa beauté froide et inaccessible dans les années 30. Malgrès une carrière fulgurante, elle s’est imposé comme l’une des stars les plus adulées de l’époque et également l’une des plus mystérieuses.
Greta Garbo connaît rapidement la gloire grâce à ses apparitions dans des films muets comme La Rue sans joie de Georg Wilhelm Pabst, La Chair et le diable de Clarence Brown et La Belle ténébreuse de Fred Niblo.
Mais c’est le passage au cinéma parlant qui révèle véritablement l’actrice avec sa voix grave et lascive dans Anna Christie de Clarence Brown. Fatale et énigmatique, elle enchaîne les films comme La Courtisane de Robert Ziegler Leonard, Comme tu me veux et Mata Hari de George Fitzmaurice, La Reine Christine de Rouben Mamoulian, Anna Karénine de Clarence Brown. Son interprétation dans Le Roman de Marguerite Gautier de George Cukor, adaptation de la Dame aux camélias d’Alexandre Dumas, est saluée comme étant sa meilleure. Après La Femme aux deux visages de George Cukor, Garbo met un terme à sa carrière et se retire des écrans à seulement 36 ans.
LE STUDIO-PHILO D’OLLIVIER POURRIOL – Mercredi 12 janvier à 18h00
Ollivier Pourriol, normalien, agrégé de philosophie, poursuit ses leçons de philosophie à travers le cinéma avec « Surveiller et punir » 3ème partie ou comment aborder le travail de Michel Foucault grâce à des extraits de films : The Truman Show, Matrix, Sliver… Entrée libre sur présentation de la carte d’abonné.
ET TOUJOURS
– Des CLASSIQUES à réviser : Le Train sifflera trois fois de Fred Zinnemann ; Voyage en Italie de Roberto Rossellini ; Les Amants crucifiés de Kenji Mizoguchi ; La Vérité d’Henri-Georges Clouzot ; La Rumeur de William Wyler ; La Parole donnée d’Anselmo Duarte ; Le Tambour de Volker Schlöndorff.
– Et des SEANCES DE RATTRAPAGE : The Visitor de Thomas McCarthy ; Tatarak d’Andrzej Wajda ; Les Chats persans de Bahman Ghobadi ; Une vie toute neuve d’Ounie Lecomte ; Vincere de Marco Bellocchio ; Les Murmures du vent de Shahram Alid ; Mother de Joon-ho Bong.
– PASSEPORT POUR L’AMERIQUE LATINE avec Huacho d’Alejandro Fernández Almendras, mercredi 26 janvier à 20h.