Hommage à Brigitte Bardot
Du 1er octobre au 2 novembre
« Frondeuse, libre, insolente, sexy, Bardot bouleversa le cinéma français dans les profondeurs, et influença le style et le jeu des actrices qui apparaissent avec la Nouvelle Vague ». (Serge Toubiana)
25 films pour retrouver Brigitte Bardot, et revenir sur le parcours exceptionnel d’une jeune danseuse devenue l’icône de toute une génération, de la brune ingénue au sex-symbol, emblème de l’émancipation de la femme… Elle a inspiré des auteurs de sa génération, Jean Luc Godard, Louis Malle …embarquée dans des comédies farfelues ou des drames bourgeois, elle affolait le box-office de l’époque rapportant à la France autant de devises que la régie Renault …
A propos de Bardot
Samedi 4 octobre à 17h15
Conversation avec Henry-Jean Servat, journaliste et co-auteur de « Brigitte après Bardot, l’album de sa seconde vie » (Ed. Le Cherche-Midi, 2014).
« Beauté stupéfiante qui joue comme on bronze et qui fait exploser ce paysage laqué et codifié (du cinéma français d’alors). (…) Libre de ses choix, elle a incarné le progrès, le refus de la pensée unique et, surtout, l’irruption de la modernité (…). Insolente et insouciante, Brigitte a desserré les corsets et fait sauter les tabous. » (Henry-Jean Servat)
Entrée libre sur présentation de la carte d’abonné
Centenaire Henri Langlois
Du 1er octobre au 2 novembre
« Henri Langlois a donne ? chaque vingt-quatrième seconde de sa vie pour sortir toutes ces voix de leurs nuits silencieuses, pour les projeter dans le ciel blanc du seul musée ou ? se rejoignent enfin le réel et l’imaginaire. » (Jean-Luc Godard)
Inaugurée en 1976 par Henri Langlois, la Cinémathèque de Nice rend hommage à son tour au génial fondateur de la Cinémathèque française.
Ardent défenseur du cinéma muet, « Dragon qui veille sur nos trésors » pour Cocteau, « Un homme à la fois naturel et extravagant, un homme fabuleux, un homme obsédé, un homme animé par une idée fixe, un homme hanté. » pour François Truffaut, il contribue au sauvetage de milliers de films et, pour avoir été « la conscience du cinéma », il reçoit un Oscar à Hollywood de la part de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences.
Au programme : des portraits et documentaires et ses « anti cours » qui permettent de comprendre sa lecture particulière de l’Histoire du cinéma.
Le Ciné-club de Jean Douchet
Mercredi 1er octobre à 20h
Analyse filmique du film Le Mépris de Jean-Luc Godard par Jean Douchet, critique, historien, cinéaste et enseignant de cinéma.
« Le Mépris est le film de Bardot, parce qu’il est le film de la femme telle que Godard la conçoit et telle que Bardot l’incarne. » (Jean-Louis Bory)
Entrée libre sur présentation de la carte d’abonné.
Centenaire de la Première Guerre Mondiale
Du 1er au 10 octobre
La Cinémathèque propose deux films à l’occasion de la commémoration par la Ville de Nice du Centenaire de la Première Guerre mondiale.
Au programme :
De Mayerling à Sarajevo de Max Ophuls
« Un drame historique signé Max Ophuls interprété par son actrice fétiche Edwige Feuillère » (Gaumont)
Le Héros de la Marne d’André Hugon
« Même sans la présence de Raimu, ce film aurait été dans son genre le plus grand qui ait jamais été produit (…) la vérité de la guerre est établie comme ce que reconnait chaque homme censé : une boucherie dont personne n’est responsable…. » (Henry Miller).
Soirée Lauren Bacall
Vendredi 10 octobre à 18h15 et à 20h
Son regard mystérieux, sa voix grave et son insolence en ont fait un mythe. Révélée dans Le Port de l’angoisse d’Howard Hawks aux côtés de celui qui deviendra son fidèle partenaire, Humphrey Bogart, Lauren Bacall change de registre et interprète une irrésistible styliste mondaine dans l’étincelante comédie La Femme modèle de Vincente Minnelli.
Au programme :
Le Port de l’angoisse d’Howard Hawks
« Un duo mythique, Bogart/Bacall, pour l’un des meilleurs polars de l’histoire du cinéma. »
(Le Figaro)
La Femme modèle de Vincente Minnelli.
« Toute la vitalité, l’imagination, la grâce du cinéma de Minnelli se retrouvent dans cette merveilleuse Femme modèle, modèle de comédie hollywoodienne. » (Arte)
Soirée Martin Scorsese
Vendredi 17 octobre à 19h30 et à 21h30
Une plongée entre déchéance et rédemption dans l’univers italo-américain du réalisateur Martin Scorsese, figure emblématique du Nouvel Hollywood. Premier film marquant de sa filmographie, Mean Streets signe les débuts de sa collaboration avec Robert De Niro, encore inconnu à l’époque du tournage. S’ensuit Raging Bull, Oscar du meilleur acteur en 1981, sommet absolu dans l’œuvre du cinéaste où l’on retrouve De Niro, extraordinaire dans la peau du boxeur Jack La Motta, rôle pour lequel il a pris plus de 20 kilos en quelques semaines !
Au programme :
Mean Streets
« Mean Streets est un fait cinématographique, où Scorsese établit toutes les fondations de son œuvre à venir. » (Critikat.com)
Raging Bull
« Un style fulgurant pour raconter l’ascension et le déclin d’une idole du ring. » (Le Monde)
Soirée Pedro Almodóvar
Vendredi 24 octobre
Baroque, anticonformiste, iconoclaste, la filmographie d’Almodóvar est à la fois légère et grave. La femme a une place majeure dans son œuvre et plus particulièrement ses actrices, Penélope Cruz, Cecilia Roth, Carmen Maura… que l’on retrouve dans Tout sur ma mère, Prix de la mise en scène à Cannes en 1999, Oscar et César du Meilleur film étranger en 2000, et Volver, Prix de la meilleure interprétation féminine à Cannes en 2006 pour l’ensemble des actrices
Au programme :
Tout sur ma mère
« C’est magistral et drôle, essentiel et léger, humble et ambitieux. C’est unique. »
(Le Nouvel Observateur)
Volver
« Volver est l’une des œuvres les plus accomplies de Pedro Almodovar. L’une de ses qualités les plus évidentes réside (...) dans la perfection de son scénario. » (Positif)
La Peur au cinéma
Vendredi 31 octobre à partir de 18h
Dans le cadre de la soirée “Frissons”, la cinémathèque propose un débat autour du thème “La Peur au cinéma” et des films Psychose d’Alfred Hitchcock et Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper.
La soirée est présentée par Jean-Jacques Bernard, journaliste à Ciné+ Classic (groupe Canal+) et membre du conseil du Syndicat Français de la Critique de Cinéma et Philippe Rouyer, critique à la revue Positif et à l’émission Le Cercle de Canal+ et membre du conseil du Syndicat Français de la Critique de Cinéma.
Au programme
Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper
« C’est sans doute le plus grand film d’horreur de l’histoire du cinéma. Et le plus controversé. » (Télérama) - Interdit aux moins de 16 ans
Psychose d’Alfred Hitchcock
« Alors que Vertigo faisait naître en nous l’inquiétude et le malaise (…), alors que La Mort aux Trousses se présentait surtout comme une comédie humoristique (…) Psychose est bel et bien un film de terreur. » (Le Monde)
Interdit aux moins de 12 ans.
Des classiques à revoir…
Du 1er octobre au 2 novembre
La Cinémathèque propose tous les mois des classiques du cinéma à voir ou à revoir, en version originale sous-titrée.
Au programme :
L’Impossible M. Bébé d’Howard Hawks
« Un sommet de la comédie américaine de la fin des années 1930. » (Les Echos)
L’Entraîneuse fatale de Raoul Walsh « L’Entraîneuse fatale annonce des thèmes de prédilection qui marqueront la décennie la plus prolifique du cinéaste. » (Critikat.com)
Les Visiteurs du soir de Marcel Carné
« On a tout de suite compris [que le film] marquerait une date, le début d’une influence, l’origine d’un style. » (André Bazin)
Duel au soleil de King Vidor
« Peu de coups de feu mais le feu de la passion dans ce western âpre, lyrique, sauvage. » (Pariscope)
Le Manteau d’Alberto Lattuada
« Alberto Lattuada se sent visiblement chez lui dans l’univers de Gogol, dans la critique d’un pouvoir imbécile et arrogant, d’une bureaucratie absurde. » (Télérama)
Le Fleuve sauvage d’Elia Kazan
« L’hymne du réalisateur à un Tennessee ravagé par la peur, l’intolérance et le cloisonnement social n’a rien perdu de sa force. » (Critikat.com)
L’homme qui tua Liberty Valance de John Ford « Une pièce fondamentale de la culture américaine du XXe siècle » (Le Monde)
Le Bourreau de Luis Garcia Berlanga
« Un portrait implacable de la société espagnole de l’époque, sous l’angle de la farce, de la comédie noire » (DVD Classik)
Harold et Maude d’Hal Ashby
« Ce petit bijou d’humour noir et de délicatesse est à redécouvrir d’urgence. » (critikat.com)
Le Tambour de Volker Schlöndorff
« Superbe adaptation du roman homonyme de Günter Grass » (Festival de Cannes)
Le Grand Embouteillage de Luigi Comencini
« Commencé en comédie, le film dérape dans la tragédie grinçante. » (Télérama)