Depuis sa création, le festival propose de découvrir la richesse de la cinématographie européenne, en mettant chaque année un pays à l’honneur. Après la Pologne, République Tchèque, le Danemark et bien d’autres, le festival se tournera vers la Roumanie.
Le festival se compose de 4 compétitions officielles
La Compétition Européenne
C’est la compétition principale du festival, elle décerne le grand prix. Tous les types de film peuvent participer.
Expérience
Cette compétition regroupe des films expérimentaux, nouvelles formes cinématographique et vidéo d’art.
Courts d’ici
Cette compétition regroupe les films produit dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse.
Courts d’Animation
Le festival de Nice, c’est aussi une plate-forme de création et d’échange, avec la journée professionnelle, Nice Short Meeting qui met en perspective les enjeux artistiques et économiques du court métrage avec ateliers de formation, rencontres auteurs/producteurs, tables rondes thématiques, débats et projections.Une semaine riche en découvertes pour approcher le court métrage sous tous ses angles, complétée par un panorama de programmes thématiques et des séances spéciales.
Bande-annonce Festival 2013 par NiceFilmFestival
Un festival c’est trop court favorise depuis de nombreuses années la rencontre entre différents publics mêlant musique et cinéma à travers des ciné-concerts, des moments d’exception qui ajoutent une dimension particulière à l’esprit du festival.
Edito 2013 de Laurent Trémeau, Directeur artistique d’Un festival c’est trop court !
LE COURT MÉTRAGE : UNE EXCEPTION CULTURELLE
LES FESTIVALS : UNE EXCEPTION ÉCONOMIQUE, SOCIALE ET SOLIDAIRE
« En pleine réunion à propos d’un dossier de projection en plein air que nous soumettions, je me souviens encore de la réponse un rien énervée à un directeur technique qui m’interrogeait : « Mais cette projection, c’est indispensable ? ». « Mais non, rien n’est indispensable, il n’y a que les cheveux de ma fille qui sont indispensables ! » avais-je ruminé, sans pour autant sauver le projet.
Ah, que c’est dur parfois de faire reconnaître notre action, cette « exception culturelle », celle qui permet à la production, à la distribution, à l’exploitation, aux festivals de guider le public vers des oeuvres en dehors de la norme engendrée par le marché.
Le cinéma indépendant vit aussi et surtout en-dehors de ce carcan. En cet automne 2013, les artistes et techniciens du cinéma français frémissent de voir l’application de la nouvelle convention collective, qui condamnerait les films à petits budgets, incapables d’assumer les majorations imposées pour les périodes de préparation de tournage, les heures supplémentaires, les heures de nuit. Lancé par une centaine de cinéastes, l’appel au président de la République rappelle que « l’équilibre historique entre la part artistique et la part industrielle de notre cinéma pourrait être à jamais bouleversé ».
Art et industrie, culture et économie, nous y voilà, implacables dualités du cinéma et des festivals. Sauf que, bonne nouvelle, Un festival c’est trop court ! a des effets bénéfiques sur la croissance et l’emploi ! C’est en tout cas ce que laisse entrevoir le futur programme de l’Union Européenne Europe creative (2014 – 2020) qui succède, entre autres au fameux programme audiovisuel Media. En tant qu’industrie créative, pleinement engagée dans la culture et la création, Héliotrope contribuerait de manière importante à l’innovation et à la cohésion sociale. Nous sommes sauvés, et avec nous, nos emplois précaires, victimes impuissantes du turn-over et des fins de renouvellement de contrat.
En attendant, nous verrons passer la TVA de 7 % à 10 % (après être déjà passée de 5,5 à 7%) sur les locations non commerciales de films : une situation d’autant plus injuste que dans le champ de l’exploitation commerciale comme les multiplexes, ce taux est resté à 5,5% !
Alors restons fiers de nos valeurs : à en croire le Ministère qui porte son nom, l’économie Sociale et Solidaire regroupe environ 200 000 entreprises (associations, mutuelles, coopératives), soit 10% des emplois et près de 2,4 millions de salariés, qui concilient activité économique et utilité sociale. « Les festivals à l’échelle de l’économie Sociale et Solidaire », voici l’enjeu et un des sujets d’étude de la semaine…au milieu des 159 courts métrages et des 59 séances proposées.
Excellent treizième à tous. »