En vingt ans de carrière, l’actrice américaine a démontré son audace et son goût du risque : révélée à l’âge de 17 ans dans Les Liaisons dangereuses de Stephen Frears et Les Aventures du baron de Münchausen de Terry Gilliam, elle devient la muse de Quentin Tarantino à travers Pulp Fiction (Palme d’or 1994) ou Kill Bill (volume 1 & 2), tous les deux présentés au Festival de Cannes.
Entre-temps, Uma Thurman poursuit sa carrière auprès d’Andrew Niccol (Bienvenue à Gattaca), Woody Allen (Accords et Désaccords), Roland Joffé (Vatel), Ethan Hawke (Chelsea Walls). Elle a rejoint dernièrement la distribution du nouvel opus de Lars von Trier, The House that Jack Built, aux côtés de Matt Dillon et Bruno Ganz.
Films d’action ou d’anticipation, drames intimistes ou comédies légères, sa filmographie s’insère dans un large registre qui témoigne d’un esprit libre et indépendant développé dès son enfance au sein d’une famille hippie. Trouble, sensuelle ou autoritaire, celle qui doit son prénom à la déesse hindoue de la beauté et de la lumière est définitivement entrée au panthéon du 7e Art en lui offrant plusieurs scènes devenues cultes.
Membre du Jury présidé par Robert De Niro en 2011, Uma Thurman prolonge donc cette année l’expérience cinéphile en tant que présidente du Jury Un Certain Regard.
Deuxième compétition de la Sélection officielle, la programmation Un Certain Regard propose des œuvres singulières dans leur propos et leur esthétique. Le palmarès sera dévoilé le samedi 27 mai prochain.