George Miller à prés de 70 ans, et pourtant il respire toujours la "PUNK attitude", après 30 ans son nouvel opus décoiffe, déchire, envoi du lourd, les scènes sont hallucinantes et l’action s’enchaîne terriblement et sans répit pour le spectateur..
Si vous n’aimez pas la mécanique, le rock, le sable, la bagarre, la fureur animale des "hommes" en quête de liberté, alors ce Western moderne n’est assurément pas pour vous !
Dans le cas contraire, accrochez-vous à votre siège Miller nous emmène dans une chevauchée fantastique ; un chaos, de feu, de sang, de sons, et de poussière.
Mad Max est à n’en pas douter un puissant film d’action.
Le synopsis :
45 ans après la fin du monde. Il n’y plus ni loi, ni réseau électrique, ni eau potable – ni miséricorde.
Dans l’univers de FURY ROAD, la civilisation n’existe plus que dans le souvenir de quelques-uns. Les grandes économies mondiales ont sombré, les villes côtières ont été rayées de la carte et suite aux guerres pour le pétrole et l’eau, la nourriture est rare et l’air est contaminé. Les ultimes représentants de l’espèce humaine errent dans la Désolation, rassemblés en hordes sauvages ou terrés pour essayer de survivre au pied de la Citadelle, forteresse reliée à un système de caves où l’eau est pompée de la seule réserve d’eau à des kilomètres à la ronde.
En contrôlant cette source essentielle, la Citadelle et ses alliés, PétroVille et Moulin à Balles contrôlent de facto la Désolation.
Reprendre le rôle de Mel Gibson n’était pas chose aisée, Tom Hardy le nouveau visage de Mad Max, est impressionnant d’énergie, de charisme, et empli de testostérones.
Il campe ici une sorte de Ronin, un loup solitaire hanté par son passé, il pense que la meilleure façon de survivre est de suivre sa route seul.
Cependant il est fait prisonnier par le peuple de "Immortan Joe", un dictateur sanguinaire ; il se trouve dès lors enchaîné au destin d’un homme mi-mort, et lui sert grâce à son rhésus de donneur universel de "globule", en somme un réservoir de sang humain, lié par une transfusion perpétuelle à son hôte.
Mais la désertion d’une des impératrices de ce royaume de désolation, lui permet d’être embarqué par son "bourreau suceur de sang" et les hordes sauvages de guerriers dans une course effrénée pour récupérer la bande de réfugiés qui sillonnent le pays dans un camion semi-remorque transformé en véhicule de combat.
Ce monstre mécanique est conduit par l’impérator Furiosa (Charlize Theron) qui a en fait enlevé les "naïades procréatrices" du dictateur.
Charlize Theron n’est pas en reste, la transformation de son profil pour ce rôle est étonnante, d’une beauté à la plastique quasi martiale, elle joue admirablement bien.
Ça parle peu, ça actionne énormément, dans un déluge de fureur, de bruit de tôles et d’explosions en tout genre, dans un monde de désolation, où seules les quelques brides d’humanités des fugitifs œuvrent à la recherche d’un idéal de liberté et de terres fertiles.
M Miller, votre "Fury Road" défrise fort..c’est un puissant film d’action, vous m’avez rappelé ma jeunesse, et pourtant désormais le Mad Max de mon souvenir que j’avais découvert à l’aube de mon adolescence en devient presque mollasson....
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