2017, une année record du nombre de productions accueillies sur le territoire
En 2017, les Alpes-Maritimes ont vu la réalisation de 460 projets (376 en 2016), soit une progression de 22,3 % dont :
15 tournages de longs-métrages (12 en 2016)
121 publicités (97 en 2016)
84 émissions de télévision (41 en 2016)
En détails :
15 longs métrages (191 jours de tournage)
4 séries TV et 1 téléfilm (230 jours de tournage)
121 publicités (196 jours de tournage)
84 émissions de télévision (207 jours de tournage)
49 courts métrages (196 jours de tournage)
47 shootings (79 jours de tournage)
42 films étudiants (190 jours de tournage)
39 documentaires (87 jours de tournage)
30 films institutionnels (72 jours de tournage)
24 clips (45 jours de tournage)
4 webséries (40 jours de tournage)
Dans la continuité de cette tendance positive, 2017 se confirme comme une année record pour les tournages de longs métrages français en nette augmentation.
En détail :
– 11 longs métrages français :
> 5 027 640 € de retombées économiques locales
> 171 jours de tournage
– Les aventures de Spirou et Fantasio de Alexandre Coffre tourné à Cannes, aéroport de Nice, Saint-Jean Cap Ferrat
– J’ai perdu Albert de Didier Van Cauwelaert tourné à Cagnes-sur-Mer, Nice, aidé par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes
– Taxi 5 de Franck Gastambide tourné à Antibes
– Gueule d’Ange de Vanessa Filho tourné à Cannes et Antibes aidé par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes
– Minuscule 2 de Thomas Szabo et Hélène Giraud tourné à Saint Martin Vésubie aidé par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes
– Brillantissime de Michèle Laroque tourné à Nice aidé par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes
– Technopole de Virgil Vernier tourné à Cannes
– Trois jours en septembre de Nathan Ambrosioni tourné à Antibes - autoproduction
– Whenever I’m alone with you de Guillaume Campanacci tourné à Cannes - autoproduction
– Fragments de Philippe Frey tourné à Nice - autoproduction
– Jusqu’à la lie de Christian Le Hémonet tourné à Cannes - autoproduction
– 4 longs métrages étrangers :
> 4 046 901 € de retombées économiques locales
> 20 jours de tournage
– Pitch perfect 3 de Trish Sie (USA)
– Johnny English 3 de David Kerr (GB)
– Caccia al Tesoro de Carlo Vanzina (IT)
– Nikos Kazantzakis (Lettre au Greco) de Iannis Smaragdis (GR)
2017, une année riche en longs métrages français
Alors que la Côte d’Azur avait accueilli 6 productions de longs métrages français en 2016 (Alibi.com, Dalida, Espèces menacées, Overdrive, Rock’n’Roll, L’envol du Massaia), 11 productions françaises ont choisi notre territoire en 2017 (Les aventures de Spirou et Fantasio, J’ai perdu Albert, Taxi 5, Gueule d’Ange, Minuscule 2, Brillantissime, Technopole, Trois jours en septembre, Whenever I’m alone with you, Fragments, Jusqu’à la lie).
Dans ce contexte, selon les directives données par David Lisnard, Maire de Cannes, Président de la Commission du Film Alpes-Maritimes Côte d’Azur, la Côte d’Azur a multiplié les actions pour attirer les équipes de tournage et expose un bilan très positif pour la filière audiovisuelle et cinématographique. « Notre volonté est d’envoyer un signal fort aux producteurs, réalisateurs, scénaristes français et étrangers sur notre capacité d’accueil des productions audiovisuelles et cinématographiques qui stimulent l’emploi des techniciens locaux, l’activité des prestataires de services, et ainsi au travers des images tournées renvoient une image positive de la Côte d’Azur au niveau national et international », précise-t-il.
Des retombées économiques directes liées au cinéma français plus importantes qu’en 2016
Ce sont ainsi 171 jours de tournage (contre 55 en 2016) qui ont été réalisés, générant 5 027 640 € de retombées économiques directes, soit une augmentation de 34,5 % par rapport à 2016 (3 739 000 € de retombées économiques directes en 2016).
Les efforts de la Commission du Film et les raisons de l’attrait de la Côte d’Azur
– la politique d’accueil des tournages des villes qui facilite la mise en place et la réalisation des projets,
– la structuration des bureaux d’accueil des tournages dans les villes du département, membres de la Commission du Film,
– la qualité des ressources humaines locales. La Commission du Film Alpes-Maritimes Côte d’Azur référence 548 techniciens dans les Alpes-Maritimes (adresse fiscale et secondaire). La Commission du Film encourage à ce titre tous les techniciens à venir s’y inscrire.
– les décors à moins d’une heure,
– les déplacements sur les festivals, salons et marchés professionnels,
– le crédit d’impôt international :
Depuis le 1er janvier 2016 :
le plancher des dépenses éligibles est abaissé à 250 000 € ou 50% du budget global de l’œuvre si celui-ci est inférieur à 500 000 €.
le plafond de crédit d’impôt passe de 20 à 30 millions d’euros et le taux de crédit d’impôt passe de 20% à 30% * .
*Plus d’infos : site du CNC
Focus sur l’emploi, une relocalisation des techniciens et un partenariat soudé avec Pôle Emploi Nice Centre
L’augmentation du nombre de productions sur notre territoire a irrémédiablement eu des conséquences sur l’emploi local.
L’inscription sur la base TAF (Techniciens, artistes, figurants) gérée par la Commission du Film, permettant d’envoyer des CV aux productions qui en font la demande, a vu son nombre passer de 460 à 548, soit une augmentation de près de 20 %.
Ce qui nous place définitivement dans un département où les ressources humaines sont une vraie valeur ajoutée, qualitativement et quantitativement et conforte le bienfait de nos actions avec Pôle Emploi Nice Centre, en faveur des intermittents du spectacle locaux.
Ces données illustrent l’importance des retombées en termes d’images, d’emplois et de dynamisme économique pour les territoires.