On peut voir dans les œuvres de Rigobalti une certaine filiation avec les Fauves dans la symphonie des couleurs chatoyantes utilisée, ainsi qu’une certaine dérision dans la transformation ubuesque des éléments de la Nature (comme les arbres, les fleurs, les animaux…). Proche de la nouvelle génération de sculpteurs qui travaillent la légèreté, la transparence et non la masse dans la sculpture. Les Baobab pleurent des mots, le coq se pavane tel un pan, une cuillère porte une toque de chef, les arbres à palabres murmurent de la musique… plus personne n’est à sa place ni dans son code chromatique, tout explose et ceci n’en n’est pas pour déplaire le regard. En parallèle elle poursuit un travail de photographie sur l’intime et l’histoire, la mise en abîme de la mémoire collective.
La biographie d’un sculpteur au féminin
Depuis 1975 année de sa naissance à Nice, Rigobalti a parcouru l’Europe, New-York et elle a mis en place sa série des « dérives urbaines », puis elle a préparé son diplôme national supérieur d’art plastique à la Villa Arson, Nice.. Tout au long de sa carrière, elle assiste de nombreux artistes internationaux tout en continuant à voyager, met en place une nouvelle série « to be nature or not to be nature » et travaille de concert le monumentale pour des commandes publiques et des œuvres plus intimes pour des collectionneurs du monde entier...
A l’ocassion de Franchement Art, l’artiste RIGOBALTI expose sur le parcours OFF une oeuvre monumentale face à la mer, au pied de la citadelle.