Son nouvel atelier est situé dans une ancienne poterie au coeur de la vieille ville, à deux pas de la porte des Tines. Un lieu pour lequel il a eu un coup de cœur : une caverne de terre et de pierres où il n’y a rien de droit, avec des différences de niveaux, des escaliers, des recoins, où les quatre éléments sont réunis : l’eau (il y a puits), le feu (la forge), l’air (qui circule en louvoyant) et la terre.
Niçois d’origine, ses études à la Villa Thiole puis à l’Ecole Beaux Arts de Marseille lui ont permis d’approcher différentes techniques : vidéo, photos, installations (inspirés de Rousse), mais c’est le travail du métal et du feu découvert chez François Thévenin qui s’est imposé.
Il travaille aujourd’hui à partir de matières industrielles, tentant de redonner la vie à des matériaux inertes, cassant l’aspect froid du métal pour le montrer autrement, le texturer, et détourner la matière pour retrouver des choses vivantes : arbres, formes molles organiques… Un travail d’harmonie, d’équilibre. Ses arbres en sont la preuve : dentelles de fer, finesse des feuilles, détails des branches, ramifications.
Il revisite aussi l’Art Nouveau, libéré des contraintes, la trace de l’outil n’est pas effacée, mais au contraire, assumée, sublimée.
Un travail perpétuel de recherches d’où naissent des sculptures originales, des objets associant diverses matières et styles, des tables aux pieds ramifiés, etc.
La formule atelier-galerie lui convient parfaitement car Manuel Simon apprécie le contact, aime montrer le travail en cours et échanger.
L’inauguration de son atelier aura lieu le 30 juin.