C’est un beau parcours que nous propose une trentaine de lieux culturels (musées, centres d’art, écoles d’art, fondations, galeries, associations
culturelles et artistiques) pour présenter au travers des ouvres de plus de 200
artistes, une histoire riche en mouvements et en personnalités, comme en
événements.

L’art contemporain et la Côte d’Azur entend montrer qu’au delà des clichés
habituels, la Côte d’Azur est depuis 60 ans un formidable laboratoire qui ne
cesse de produire et d’accueillir des artistes dans une dynamique exceptionnelle.
Une dynamique qui se réinvente au fil du temps et de l’évolution de l’art, tout
en tenant compte des paramètres sociologiques ou politiques qui dépassent le
seul champ de la création. La Côte d’Azur est toujours ce « grand atelier de l’art » décrit par l’historien de l’art André Chastel. Elle est aussi « un territoire pour l’expérimentation » dévoilé au grand jour grâce à cette manifestation.
Les institutions à l’initiative de ce projet ont choisi d’organiser une exposition de dimension historique et scientifique visant à mettre en lumière la plupart des sujets ou des supports abordés par les artistes depuis 1951 (la peinture, la vidéo, l’objet, la performance, le son, l’architecture, la vidéo, la couleur, la figure et l’autoreprésentation). Cette exposition constitue le premier volet de la manifestation : les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes (Marc Chagall à Nice, Fernand Léger à Biot, Pablo Picasso, la Guerre et la Paix à Vallauris, avec des projets hors les murs à l’Eco’Parc de Mougins et au coeur du village de Coaraze), le MAMAC -musée d’Art moderne et d’Art contemporain- de Nice, le musée Jean Cocteau à Menton, le Château de Villeneuve/Fondation Emile Hugues à Vence et le Centre national d’art contemporain de la Villa Arson à Nice. En dépassant les repères habituels entre les différents mouvements artistiques, l’exposition permet de révéler plusieurs aspects d’une même démarche artistique. La diversité des approches choisies a pour but de créer des croisements, de faciliter des rapprochements, de souligner ce qui unit les œuvres ou ce qui les différencie et de mettre en évidence la richesse intrinsèque de chacune d’elles.
Parce que l’art contemporain est une histoire qui ne cesse de se réinventer, l’exposition est accompagnée d’un second volet composé de propositions issues de multiples acteurs de la diffusion de la création sur la Côte d’Azur. Ces lieux permettent d’apporter un regard artistique complémentaire ou différent par rapport aux thématiques énoncées par la grande exposition historique. Il s’agit également d’analyser dans la plupart des cas l’identité de ces structures au travers d’expériences ou de projets qui les caractérisent de manière singulière : l’Espace de l’Art Concret de Mouans-Sartoux, le Théâtre de la Photographie et de l’Image de Nice, le Centre International d’Art Contemporain de Carros, le musée Magnelli - musée de la Céramique de Vallauris, le réseau Botox[s] avec le musée de la Photographie de Mougins, la Station, la Maison/galerie singulière, les galeries Catherine Issert, Depardieu, Sandrine Mons, la galerie municipale de la Marine, l’Atelier Soardi, l’Hôtel Windsor, à Nice mais aussi Documents d’artistes, Le Dojo, Le Module, l’Eclat, la Cinémathèque de Nice, les anciens Abattoirs de Nice, le Forum d’Architecture et d’Urbanisme de Nice, la Fondation Hartung Bergman à Antibes, la Fondation Bernar Venet au Muy, l’Atelier Expérimental de Clans, le musée international de la Parfumerie de Grasse…