Le vernissage aura lieu le 7 juin à 18h. L’artiste sera présent.
Nicolas Alquin, après avoir étudié la restauration d’œuvres d’art au musée des Arts et Traditions populaires, fréquente les ateliers des sculpteurs Reinhoud d’Haese et Etienne-Martin. Il développe depuis son lexique artistique selon trois vecteurs principaux : le bois (en taille directe) ; la cire d’abeille taillée et modelée dans la masse (parfois fondue en bronze) ; et l’encre sépia ou noire (pour des lavis au pinceau ou à la plume d’oie).
Prenant à rebours les préceptes de la sculpture post-minimale, il déploie une pratique qui rejoue, non sans intensité, l’histoire de l’art, convoquant aussi bien des références à la marge que la grande histoire de la sculpture. Dans un dialogue incessant entre l’héritage iconographique judéo-chrétien et l’influence des sculptures primitives (tant africaines qu’orientales) sur l’art occidental contemporain, Nicolas Alquin matérialise à travers ses œuvres une réflexion sur les relations entre le visible et l’indicible, la main et l’esprit, ou encore la maîtrise et l’aléatoire.
Ainsi, il n’hésite pas à s’approprier des techniques dites « traditionnelles » (la taille directe du bois en première ligne, le ciselage du bronze) pour les teinter d’influences diverses et les remettre en perspective.