- Jean-Simon Raclot devant quelques-unes de ses oeuvres exposées au 1er étage
- © Elsa Comiot
L’idée du Voyage intérieur revient souvent chez vous…
Je parle plus en termes d’œuvre que d’artiste.
J’écris, je me suis arrêté pendant pas mal d’années, j’ai vécu à la montagne. Quand je me suis remis à la peinture il y a quelques années, je me mettais beaucoup en scène.
C’est l’image qui s’impose à un moment donné. Même avec le document photo devant moi, la peinture que je réalise est vraiment différente de la photographie initiale.
Sans enfoncer des portes ouvertes, j’ai l’impression avec les paysages d’organiser un chaos. J’ai l’impression de voir une vie. Je pense à Bachelard, grand spécialiste du feu, qui y voit la vie et la mort.
- Oeuvre de Jean-Simon Raclot exposée à la galerie Eva Vautier
- © Jean-Simon Raclot
Dans cette exposition, il y a deux types d’œuvres totalement différentes…
Je ne me pose pas ce genre de question. Je fais aussi de la poésie. A une époque, je réalisais également des installations. Je suis peut-être un peu trop polyvalent ?
Je regarde beaucoup avant de faire, j’attends que l’image s’impose. Mais après, c’est vraiment la main qui va faire…
Je me pose en état de témoin, quand je me mets en scène dans mes œuvres. Je n’intellectualise pas trop.
- Quelques oeuvres de Jean-Simon Raclot exposées au rez-de-chaussée
- © Elsa Comiot
Votre parcours…
J’avais fait les Beaux-arts à Nîmes, à la grande époque de Supports Surfaces. Aux Beaux-arts, j’ai dû véritablement imposer mon travail, mon style. Je ne me suis pas laissé formater par mon école.
Je suis revenu vers la peinture il y a quelques années. Je reviendrai peut-être aussi sur les installations ou sur l’objet. J’ai même sculpté.
Car, au fond… que c’est âpre de peindre !