C’est sur des feuilles blanches marquées de tâches de café et d’auréoles que Gérald Panighi pratique le dessin. Les grands sujets politiques et économiques ça ne l’intéresse pas, lui ce qu’il cherche ce sont des moments insignifiants, décrire la vie des autres comme un journal intime. Ses dessins représentent des Polaroïds, des images instantanées accompagnées d’une phrase détournée du quotidien. Le sens de l’économie, il connaît bien, laissant respirer son papier blanc, travaillant seulement sur une partie. S’inspirant du quotidien des autres, il "surfe" sur les forums de divorce pour trouver ses textes et créer des histoires qui peuvent s’assembler selon la compréhension de chacun.
Gérald Panighi souhaite s’adresser à tout le monde et ne rien imposer, afin que chaque regard curieux puissent se faire sa propre idée.
Diplômé de de la villa Arson de Nice, Gérald Panighi dessine depuis qu’il est enfant. Mais la peinture et la sculpture ne l’ont jamais vraiment intéressé… "Je trouve que ce n’est pas assez instinctif. La peinture et la sculpture sont des techniques compliquées. Avec le dessin, je me sens libre. La photographie ? Pourquoi pas plus tard car, comme mes dessins, ce sont des instants de vie éphémères qui ne laissent aucune trace".