Catherine éveille notre mémoire et nos émotions inconscientes.
On découvre toujours les puzzles ou kaléidoscopes dans lesquels l’artiste
dévoile les icônes, représentant le féminin idéalisé, rivalisant avec des
créatures contemporaines, monstres bon-enfants et familiers.
Car dans notre société d’images et de consomma0on de masse, elle
évoque le passé et le présent en mélangeant les différents médias en une
mosaïque de mo0fs pris à l’histoire de l’art,
la mythologie, la science fiction...etc.
Le bijou est devenu tableau, où l’artiste choisit une iconographie libérée
de toute loi. Il se crée une ambiguïté narcissique :
Quel sera notre préféré ? Lequel nous représente le mieux ?
Un trompe l’oeil qui ne trompe pas son auditoire : l’exubérance des
couleurs joue la carte de l’humour devant les conversations aux airs
"politiquement correct". À la manière d’un orfèvre, l’or et le platine font
miroiter les facettes de notre âme.
Cette exposition trouve tout à fait sa place en continuité d’un événement
qui se veut ouvert sur l’art contemporain, telle la biennale 2010, qui parle
de création contemporaine et de céramique. Biennale, dont la presse a
écrit « d’Événement dans la cour des Grands » (Connaissance des Arts, Le
Figaro, Céramique et Verre, Art Actuel et tant d’autres).
– Emmanuelle Esmiol