A l’initiative de l’entreprise ARTGOODIES, des partenariats sont noués avec des entreprises pour faire entrer l’Art là où on ne l’attend pas forcément. « Cela donne une bonne visibilité pour notre travail et le carnet d’adresses de Mercedes est important », nous confient les deux artistes. Tout le monde y trouve son compte.
David David s’est lancé il y a trois ans. Aujourd’hui avec un atelier basé à Cannes, il revient sur son parcours : « Je n’ai pas fait les beaux-arts, mon père est antiquaire donc j’ai toujours plus ou moins baigné dans l’art. J’ai ouvert ma boutique d’antiquités, mais en période de crise j’ai décidé de faire une formation en fonderie d’art, de restaurer des objets d’art. Finalement, j’ai commencé à faire mes premières sculptures et je me suis lancé. »
De son côté, Pierre-Emmanuel Rome travaille sur un thème directeur : la contamination. Cela fait deux ans qu’il travaille cette idée : « la contamination se fait par le biais de 3 traits. Des grandes marques nous ont contaminés avec notre société de consommation et je viens les contaminer en même temps avec mon travail. »
Tous deux ont dans l’idée d’investir la rue - « la plus grande des galeries » - avec leur art. Pierre-Emmanuel Rome ira tenter l’aventure américaine à Los Angeles dès janvier 2015 et David David compte bien utiliser le medium urbain entre deux salons d’art.