La Ville de Menton et l’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne organisent, pour les 70 ans de l’association, deux expositions d’art contemporain a ? Menton jusqu’au 31 janvier 2017.
Des artistes en devenir côtoieront des artistes de re ?putation internationale, pre ?sents dans les plus grands muse ?es et expose ?s dans le monde entier.
70 artistes d’exception pour ce ?le ?brer les 70 ans de l’UMAM
La galerie d’Art Contemporain du Palais de l’Europe, le Muse ?e des Beaux-arts du Palais Carnole ?s, les jardins de la ville et les abords du muse ?e Cocteau collection Se ?verin Wunderman sont mis a ? la disposition de l’UMAM pour des pre ?sentations et installations d’œuvres contemporaines.
Focus sur quelques artistes de ces grands événements artistiques :
Stephano Bombardieri
Sculpteur a ? la re ?putation solide, Bombardieri cre ?e des œuvres qui, oscillant entre hyperre ?alisme et surre ?alisme, invitent a ? une certaine re ?flexion philosophique. Les sujets qu’il aime sculpter viennent souvent du monde animal : baleines, rhinoce ?ros, crocodiles ou e ?le ?phants, suspendus ou pie ?ge ?s, e ?crase ?s par des montagnes de bagages. L’œuvre de Bombardieri e ?voque le temps et sa perception, mais aussi la douleur et la mort.
Martin Hollebecq
Les sculptures de l’artiste belge Martin Hollebecq mettent en lumie ?re les possibilite ?s infinies qu’offre la taille de pierre. Brute ou polie, travaillant d’un seul bloc ou assemblage, la sculpture est a ? chaque fois l’occasion pour l’artiste de lier des volumes ge ?ome ?triques et une matie ?re.
Mauro Corda
Cet artiste franc ?ais explore un dialogue permanent entre l’espace-re ?ve ?lateur et l’homme sans limite dans sa repre ?sentation esthe ?tique. Les sculptures de Mauro Corda offrent un e ?change visuel qui n’a de cesse d’interroger le spectateur. Elles nous enseignent que la notion de contemporane ?ite ? n’exclut en rien la continuite ? historique, la recherche de l’alle ?gorique et l’emploi de mate ?riaux nobles. Mauro Corda, passionne ? par les recherches de ses illustres pre ?de ?cesseurs, a su ne ?anmoins de ?passer ces influences en forgeant sa propre personnalite ?.
Le ?o Dofner
Ne ? en 1985 a ? Paris.Diplo ?me ? de l’E ?cole des Beaux- Arts de Caen et de l’E ?cole des Beaux-Arts de Paris. L’œuvre de Le ?o Dorfner ouvre une infinite ? de portes sur un univers quotidien d’ou ? il puise ses re ?fe ?rences, ses figures, ses mots et ses sons. On y trouve des paquets de Gitanes, des peaux tatoue ?es, du texte, du rock, des femmes, son quartier (le XIIIe arrondissement) et ses amis. Un microcosme, le sien, qu’il restitue par la photographie, qu’il transpose sur le papier, au pinceau ou au stylo, et qu’il grave sur des objets. Vivre dans la peur, Rock’n’roll Runaways engage une immersion du corps, du regard, de l’esprit et des sens. Par le recouvrement, il appose sa signature. Ainsi, nous pe ?ne ?trons son imaginaire, ce qui le nourrit et le construit.
Elsa Ghossoub
Artiste plasticienne Libanaise, chercheuse en Histoire de l’art, Histoire et Arche ?ologie. Ses œuvres sont la re ?alisation spirituelle et la repre ?sentation tangible d’une ide ?e mentale. Elles sont un me ?lange e ?trange d’utopisme et de rationalisme (compatibilite ? des incompatibles). Elle cherche le silence qui vibre, questionne et ouvre une communication qui perdure et e ?veille une inde ?pendance morale et intellectuelle en chaque individu. Elle invite l’observateur a ? e ?tre partenaire et te ?moin de l’e ?trange et de l’inadmissible, a ? de ?passer les bornes de l’incompre ?hensible et a ? pe ?ne ?trer l’inaccessible, la fragilite ? de l’homme.
Herman Muys
La fantaisie dans les sculptures de Herman Muys parai ?t ine ?puisable, sa cre ?ativite ? vaste et illimite ?e. Il e ?volue constamment aux confins du re ?ve et de la re ?alite ?. Ses œuvres des de ?buts respirent une ambiance hallucinante : des e ?tres mi-hommes, mi-be ?tes nous e ?pient, avec parfois une expression de ?moniaque. On dirait des figures mythologiques, telles que griffons et centaures, des apparitions surre ?alistes qui font penser a ? Je ?ro ?me bosch, Pieter Brueghel, Pieter Huys, Jan Mandijn ou David Teniers. De ?mons orgueilleux ou dieux arrogants, ils n’ont pas pour autant perdu le sens de l’humour. Avec tout ce qu’ils peuvent avoir de myste ?rieux, de menac ?ant, ils ont quelque chose d’indiciblement tendre. (Tire ? du livre : Herman Muys de Monique Muylaert)