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50ème SALON DES ANTIQUAIRES D’ANTIBES : véritable palais des merveilles

Après 2 ans d’annulation, le 50ème Salon d’Antiquités et d’Art Moderne et Contemporain d’Antibes a ouvert ses portes le16 avril pour durer jusqu’au 2 mai inclus. Très renommé, il est cité comme le second en France, après celui de Paris. On ne saurait trop vous recommander d’aller visiter ce véritable « palais des merveilles » !

L’édition 2022 est particulièrement magnifique pour son 50ème anniversaire, avec près de 100 exposants répartis entre le grand chapiteau et l’espace plein air.

Chaque stand attire notre regard avec ses meubles d’exception et ses objets de luxe. Ses peintures, ses lithographies, ses bijoux et autres.... on ne sait où tourner les yeux !

Dans un labyrinthe d’allées où l’on peut s’égarer au hasard, l’exposition montre un indéniable choix très diversifié tout en témoignant d’une vision sélective d’objets d’art en tout genres et de toutes les époques. C’est aussi un paradis pour les collectionneurs qui peuvent faire de merveilleuses découvertes parmi toutes ces oeuvres et ces différentes curiosités.

Au gré d’une balade entre les multiples stands, un choix d’oeuvres diversifiées nous plonge dans un univers artistique à la découverte de pépites et de merveilles.

Loin des conventions et des enfermements, certains stands font sensation et attirent tout particulièrement le regard. Chacun peut trouver son bonheur selon ses goûts et ses désirs.

Ainsi on découvre « Le Penseur » de Rodin de la Porte des Enfers : un bronze de 350 kilos d’après un plâtre original de cette oeuvre créée en réponse à la Porte du Paradis, à Florence. Une fontaine en argent massif prouve la flamboyance italienne, ainsi qu’un lampadaire en feuilles dorées d’un designer également italien, Tommaso Barbi. Comme évocation de longs voyages d’une durée impensable aujourd’hui, plusieurs magnifiques malles anciennes, dont il serait impossible de faire des imitations.

Le stand de la Galerie Bordet, basée à Dijon, présente des pièces de grands noms de l’ébénisterie française du XVIIe et XVIIIe. Elles prouvent toutes d’un savoir-faire exceptionnel, avec des secrétaires en bois laqué, décorés de marqueterie aux incrustations de nacre et autres. Les précieux miroirs, vases et divers objets exposés sont tous d’époque, leur précieuse beauté en fait foi !

Pour le plus grand plaisir des amateurs, la Galerie Manuscripta, venue de Lyon, présente des photos, des lettres et des ouvrages tout à fait exceptionnels, telle les notes de paroles d’une chanson par Serge Gainsbourg

L’Art de la table est bien sûr représenté et on admire de luxueuses tables dressées avec d’authentiques vaisselles anciennes et des couverts d’un suprême raffinement. Comment pourrait-on faire des choix quand on est dans cet univers de rêve ?

De nombreuses oeuvres de Bernard Buffet, Arman, Théo Tobiasse, Raoul Dufy, Toffoli... L’exposition de leurs oeuvres est un régal pour les yeux. L’embarras du choix est difficile !

L’Ecole de Nice est largement représentée avec Sosno, César, Arman, Ben, Moya.... Le pop’art est là ! Les yeux sont attirés par l’Atelier de Franck Michel venu de Nice : il présente tout un mur avec l’intrigant « Cabinet de curiosités » de Moya.

Au détour d’une allée, on découvre les sculptures en forme d’immenses bonbons de Laurence Jenkel - qui a maintenant réduit son nom à Jenk. Souvenons-nous, ces très amusants bonbons ont été parsemés dans toute la ville Cannes, il y a quelques années ! « Tous les âges, toutes les nationalités aiment les bonbons », dit-elle !

A l’extérieur, on admire quelques sculptures très ludiques de Jacky Coville qui travaille dans l’atelier de Fernand Léger : l’originalité des formes et le style très personnel des oeuvres de ce sculpteur en font un artiste d’exception.

Et il y en a encore et encore.... Le mieux pour tous est d’y aller s’y balader ! A chacun ses propres découvertes !

Caroline Boudet-Lefort

Visuel de Une DR

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