Patrimoine culturel et patrimoine naturel incarnent une même idée, celle de bien commun.
Au-delà, ils offrent à ces deux journées particulières une définition plus large de la notion de patrimoine en l’ouvrant à celle de site ou de paysage.
Pour Aurélie Filippetti « il existe dans notre pays une complémentarité remarquabl entre le patrimoine et son environnement naturel. Nos monuments s’inscrivent
harmonieusement dans les paysages que la main de l’homme a bien souvent façonnés. J’invite le public à découvrir, à l’occasion de ces journées uniques, le lien exceptionnel unissant la nature et le patrimoine bâti. ».
Ségolène Royal a quant à elle déclaré : « Venez découvrir et savourer l’infinie diversité de cette nature dont nous sommes partie prenante et la beauté de ces paysages dont la France est richement dotée car ce capital naturel mérite d’être protégé, mis en valeur et partagé »
Au cours de ces deux journées, seront exceptionnellement ouverts :
– certains monuments naturels ayant une valeur patrimoniale, à l’instar
des abris sculptés et grottes ornées, des mégalithes, des gravures
rupestres, pétroglyphes et roches gravées ;
– les « Grands Sites », tels les falaises d’Étretat, la montagne Sainte-
Victoire, le Pont du Gard, le canal du Midi ou encore la cité de
Carcassonne ;
– les sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco tant pour leur
valeur culturelle qu’environnementale, tels les rives de la Seine à Paris,
les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle ou encore le Mont-Saint-
Michel et de sa baie ;
– les friches industrielles, paysages urbains délaissés, écrins souvent d’un
biotope étonnant ;
– les ruines végétalisées, notamment présentes en Outre-mer, à travers
certaines habitations-sucrerie ou vestiges de bagne ;
– le petit patrimoine rural (moulins, lavoirs, fontaines...), notamment dans
les Parcs naturels régionaux, de même que les cheminements paysagers.