Jacques Matarasso "Rencontres inopinées"
A 20 ans, à Paris, il rencontre des personnages mythiques de l’histoire de la littérature, notamment les Surréalistes qu’il a contribués à faire connaître en étant un des premiers à les exposer dans la vitrine de la librairie de son père. Ainsi, avant guerre, il connaît Breton, Aragon, Eluard, Péret, René Char, etc.
Pendant la guerre, il voit tous les jours Prévert, venu travailler aux dialogues des “Visiteurs du soir” (tournés aux Studios de la Victorine) et se lie d’amitié avec René Char qui offrira à Madeleine un foulard en toile de parachute qui va se couvrir de signatures prestigieuses (la couverture du livre).
Henri Goetz, un ami très cher, inventeur de la gravure au carborundum, viendra souvent le soir chez lui écouter Radio Londres. En réponse à un courrier de Jacques, parti se réfugier dans le pays basque, il lui écrira une lettre émouvante et très humoristique (publiée in extenso).
Après guerre, Jacques Matarasso ajoute à son activité de libraire celle de vendeur d’estampes de Renoir, Cézanne, Berthe Morisot, Bonnard, etc. (à l’époque, peu chères), spécialité pour laquelle il se passionne.
Dans les années 50, par son amitié avec Arman, Venet, Gilli, Raysse, il sera au cœur de l’effervescence artistique qui a fait naître ce qu’on a appelé plus tard l’Ecole de Nice. Premières expos, premiers achats, etc.
Sa librairie-galerie, tenue maintenant par sa fille Laure, est devenue au fil des ans le lieu incontournable des bibliophiles du monde entier mais au delà, des intellectuels et des artistes.
– “Jacques Matarasso – Mémoires – Rencontres inopinées”
coécrit avec Alain Amiel, éditions Laure Matarasso, 2 rue Longchamp, Nice
– Librairie-Galerie Laure Matarasso
2 rue Longchamp 06000 Nice
04 93 87 74 55
Signature des Mémoires de Jacques Matarasso et ses « Rencontre Inopinées »
Le samedi 31 mars à partir de 16h